Le club chaux-de-fonnier vise le top 2 de LNB. Rencontre avec deux badistes pratiquant leur passion plus de dix heures par semaine.
Loïc Schneider et Matthieu Beuchat jouent pour la 1ère du BCC, actuel 2e de LNB. Le 1er est un Chaux-de-fonnier pure souche de 19 ans qui a découvert ce sport en regardant Sabrina Jacquet, Mathias Bonny et Gilles Tripet aux championnats suisses. Le second vient du Jura et s’est rapproché du club grâce aux camps de badminton dans le Haut avec les juniors et la coach. Interview croisée des espoirs du badminton chaux-de-fonnier.
– Vos ambitions pour cette saison ?
– Loïc Schneider : Terminer 2e aux qualifications pour les championnats suisses élite. En interclubs, ça s’annonce difficile de viser le haut du classement vu le niveau des équipes.
– Matthieu Beuchat : Sur le plan collectif, on a bien démarré le championnat (réd : quatre victoires et une égalité). On a une bonne team. L’objectif : c’est le top 2. Donc pas forcément de promotion, vu que seul le premier peut l’atteindre. Personnellement, j’aimerais bien finir avec un ratio positif en interclubs.
– Double casquette entraîneur /joueur. Votre vision ?
LS : J’entraîne les adultes loisirs et à mes yeux c’est un métier qui m’intéresse définitivement. On a donné deux cours chacun. Quand tu entends les retours des joueurs, ils sont contents de découvrir que le badminton c’est bien plus que taper dans un volant. Il y en a un, après son 1er entraînement, qui m’a dit qu’il avait plus appris en un soir qu’en quatre ans sans coaching.
MB : Pour moi, c’était une opportunité. Le club envisageait un nouveau créneau et on a passé la formation JS. Ça fait plaisir de participer à la vie du club. Et pour nous, c’est aussi enrichissant. Mine de rien, c’est compliqué de s’adapter avec la différence de niveaux des joueurs. C’est gagnant-gagnant.
– Miser sur la jeunesse : un défi ou un défaut ?
– MB : En simple, c’est dur de garder le fil du match, de savoir s’adapter, de ne pas s’énerver. Après, dans l’équipe, l’expérience d’un Mathias Bonny, « une des grandes stars du badminton suisse », compte pour 10 personnes et est plus que nécessaire.
– LS : Ca nous a déjà fait un peu défaut. Certaines rencontres perdues sont dues au manque d’expérience et à la mauvaise gestion du stress. Mais avoir des joueurs au passé glorieux et une coach professionnelle est un atout. Ils nous donnent des précieux conseils pour progresser et on gagne des matches.
– Rêves dans le badminton ?
– LS : Honnêtement, si j’arrive à atteindre les quarts ou une médaille dans les championnats suisses, quarts c’est le minimum syndical, médaille c’est vraiment l’objectif de ma carrière que ce soit en double ou en simple.
– MB : Ça serait vraiment incroyable mais moi c’est surtout continuer de jouer comme ça en ligue nationale, bien s’établir à ce niveau, pouvoir être performant et amener de plus en plus de points à l’équipe.