Un éléphant ça Trump

Par Vincent Kohler

Cet excellent jeu de mot m’a été offert par mon arrière-grand-tante juste avant d’étouffer bêtement dans son Sarko flambant neuf, le responsable ayant oublié d’ouvrir la bonbonne de gaz. Que voulez-vous, c’est un métier. Mieux vaut mourir seule que mal accompagnée. Merci encore Suzanne, tu nous auras fait rire jusqu’au bout.

Mais revenons à nos moutons, j’ai nommé les électeurs et trices de ces vastes étendues sauvages sentant bon le crottin de cheval, le cow-boy négligé, les autoroutes à 24 pistes, le génocide amérindien, le hamburger aux doigts de Mexicains, la régulation des working poors au Fentanyl et les tueries hebdomadaires dans les lycées TikTok.

À l’heure où j’écris ces quelques lignes insignifiantes, Kamala ou Donald, la belle et la bête, la princesse et la grenouille, la salade de patates et le sauciflard (sortie en salle dès le 6 novembre) auront quoiqu’il arrive fort à faire.

Si Kamala remporte le scrutin, l’autre crétin mégalo fera tout péter en soulevant ses troupes de Red Necks assoiffées de vengeance dans un Capitol 2 le retour, emportant le pays dans un match de boxe truqué qui finira par chaos, le grand Vlad se tapant les cuisses et deux putes ukrainiennes dans une arrière-boutique du Kremlin.

Si le vioque à la coupe Stalden et à la bite de Mickey gagne les élections mais pas ses procès, il se lancera dans une grande épuration et entamera ce qu’il a toujours voulu : des études de dictateur à la maternelle de Harvard, balançant, à défaut de quelques vannes bien senties, des missiles intercontinentaux façon docteur Folamour.

Dans un pays où circulent 393 millions d’armes à feu, la plupart sans permis, il y a fort à croire qu’il faudra avoir les douilles bien accrochées.

 

 

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