Les Japonais de Guitar Wolf veulent retourner ce soir l’emblématique salle chaux-de-fonnière.
Avec près de quarante ans d’existence, 15 albums studio et même 6 films à leur actif, les Japonais de Guitar Wolf sont une incarnation moderne du rock’n’roll. Se réclamant de Link Wray et Johnny Thunders mais aussi d’Elvis Presley, des Rolling Stones, des Beatles ainsi que des Ramones, Ils ont tout pour retourner le « Bik’ » et imposer leur « Jet rock’n’roll » pour leur unique date en Suisse. C’est depuis Bologne, en Italie, quelques heures avant de monter sur scène, que nous répond Seiji, le frontman.
– À quoi doit s’attendre le public ce soir ?
– Du bruit dans tous les sens, du monde qui saute, de la musique simple mais bel et bien explosive ! Du Jet rock’n’roll pur et dur. On sera trois sur scène pour retourner la salle.
– Jet rock’n’roll ?
– C’est le terme qu’on a inventé pour nous décrire, il y a tout dedans : vitesse, explosions, moteurs à réaction et j’en passe… On veut que les gens bougent, sautent, dansent, crient ! Que l’ambiance soit partout.
– Votre première en Suisse ?
– Non ! On était déjà passé par l’Atomik Café de Bienne en 2022. On est super contents d’être de retour ! On n’y connaît toujours rien en montres cela dit (rires).
– Vous connaissez la scène suisse ?
– Un peu oui, je sais qu’il y a chez vous aussi une culture des Garage Bands (groupe rock répétant dans un garage). J’adore The Monsters2 (réd. un groupe bernois) ! On sait que les gens ont faim de rock’n’roll et on a hâte de jouer !
– Un mot de fin ?
– « Parfois on mord en faisant du rock. Faites attention, surtout les jolies filles. »
