Speed dating de la réinsertion : 380 secondes pour séduire

Par Anthony Picard

Fin octobre, l’État de Neuchâtel a convié au Mycorama les représentants de trente de ses programmes et mesures d’insertion et deux autres partenaires pour une présentation de leurs activités aux assistants sociaux et conseillers en insertion venus des quatre coins du canton. La journée a connu un vif succès chez ces professionnels des services sociaux régionaux et œuvres d’entraide. Il faut dire que la nouvelle formule, sous forme de speed dating de 6 min 20 chrono, permettait à chaque organisme de présenter ses activités en tenant en haleine les visiteurs. Succès sur toute la ligne tant pour les services placeurs, les partenaires de l’insertion que pour les organisateurs. Lors de sa speed visite, Le Ô a rencontré Élan, Le Village d’artisans et Pôle industrie, trois programmes actifs dans les Montagnes.

Élan, la couture comme activité centrale, La CDF
Ce nom ne vous dit rien, celui des mascottes du HCC oui ! Fondé en 1994 sous le nom de Tricouti puis des Couturiers du temps, ce programme a pris un nouvel élan en 2023. Accueillant en moyenne 16,5 personnes à 100 % par mois, il exploite la couture comme outil d’insertion. Articles en tous genres, de la trousse en jute de sacs de café La Semeuse, aux sacs et accessoires à partir de maillots du HCC, l’atelier ne manque pas d’idées créatives. Élan vous donne rendez-vous au marché de Noël sur le site d’Evologia à Cernier du 11 au 15 décembre 2024.

Pôle industrie / Table suisse, Le Locle
Grosse machine à réinsérer, la société locloise encadre des personnes exclues du monde de l’emploi pour augmenter leurs compétences. Démontage et tri de matériaux, conciergerie, production, autant de domaines dans lesquels Pôle industrie propose des programmes aboutis dans un focus pratique grâce au réseau tissé avec des employeurs locaux. Particularité de Table Suisse : limiter le gaspillage alimentaire par la collecte de denrées dans les magasins et la redistribution aux personnes dans le besoin. En relation avec l’OAI et l’OMAT, Pôle industrie dispose de 60 places à plein temps dont 16 en faveur de l’aide sociale.

Village d’artisans
Le Village d’artisans s’adresse aux jeunes fragilisés qui rencontrent des difficultés d’insertion socio-professionnelle. Grâce à l’implication de la fondation Job Service, les jeunes de 15 à 30 ans sont accompagnés vers le monde du travail. Domicilié sur le Pod, ce village pas comme les autres bâtit avec chaque jeune volontaire un partenariat avec des entreprises disposant de l’encadrement adéquat. Le Village d’artisans propose 12 places à plein temps pour initier ce processus dans les secteurs secondaire et tertiaire.

Réveiller les réflexes

Créé en 1997 puis sans cesse développé, le concept des programmes a pris de l’essor au fil des ans. Aujourd’hui, plus de 470 bénéficiaires sont en contrat d’insertion dans les nombreux programmes subventionnés par l’État et les communes dans les quatre régions du canton. Sans forcément viser la réinsertion professionnelle, ce dispositif vise à augmenter les compétences douces des bénéfi­­ciaires tout en réveillant des réflexes parfois oubliés comme celui de retrouver un rythme quotidien. Chaque année, elles / ils sont plus de 1300 bénéficiaires à signer un contrat d’insertion.

 

Un stand très technique, celui de Pôle industrie animé par Jeremy Beyeler et Mehdi Gahouar. (ap)
Un stand très technique, celui de Pôle industrie animé par Jeremy Beyeler et Mehdi Gahouar. (ap)

Réveiller les réflexes

Créé en 1997 puis sans cesse développé, le concept des programmes a pris de l’essor au fil des ans. Aujourd’hui, plus de 470 bénéficiaires sont en contrat d’insertion dans les nombreux programmes subventionnés par l’État et les communes dans les quatre régions du canton. Sans forcément viser la réinsertion professionnelle, ce dispositif vise à augmenter les compétences douces des bénéfi­­ciaires tout en réveillant des réflexes parfois oubliés comme celui de retrouver un rythme quotidien. Chaque année, elles / ils sont plus de 1300 bénéficiaires à signer un contrat d’insertion.

 

Découvrez nos autres articles

Alexandre Balmer : « Je cours pour ma ville » Le cycliste chaux-de-fonnier sera sur la ligne de départ de la corrida de sa ville ce samedi.