Un peu plus de cinquante ans après la réintroduction du lynx, la République s’est souvenue d’Archibald Quartier, figure marquante de la pêche et de la chasse neuchâteloises. à l’époque, le naturaliste voulait en priorité repeupler nos forêts d’ours avant de se rabattre sur un prédateur moins emblématique que le plantigrade. Avec raison car, de nos jours, les pays cherchent plutôt à réguler ce prédateur meurtrier qui a fait couler le sang en Italie en 2023 et en Roumanie l’été dernier.
Au Groenland, l’ours polaire survit loin des habitations. Il est très rare de pouvoir l’observer à moins de tenter une expédition sur la banquise. À la Maison-Blanche, impossible d’accéder au vieil ours blanc acariâtre sans sortir son chéquier, patte blanche indissociable des prédateurs milliardaires. Pendant que Trump en remet une couche dans un come-back aussi agile que celui d’un dinosaure, sa politique expansionniste et l’exaspération qu’elle suscite un peu partout sur la planète pourrait bien entretenir des désirs de régulation auprès de chasseurs mal léchés.