Notre canton veut développer des alternatives au placement en institution. Florence Nater a présenté le rapport du Conseil d’État qui se fonde sur des modèles statistiques et des enquêtes auprès des institutions, des prestataires et des bénéficiaires.
Prenant en compte le choix de vie des personnes qui vivent avec un handicap, le canton s’engage à favoriser le virage ambulatoire qui privilégie l’accompagnement à domicile versus le placement en institution et dans les ateliers protégés. S’il restera des personnes en institution, d’autres – l’enquête l’a démontré – demandent à bénéficier d’un suivi en appartement. Avec cette transition vers plus d’indépendance, l’État veut limiter la croissance des places en institution et maîtriser les coûts du domaine, qui ont augmenté de 80 % depuis 2008, en favorisant un habitat adapté au cœur de la cité. Pour accélérer la transformation du dispositif, le gouvernement sollicite un crédit d’engagement de 6,89 millions dont 6 millions pour investir « dans la pierre ».
Toujours en termes d’intégration, l’État veut stimuler l’inclusion des plus mal lotis dans le premier marché de l’emploi en favorisant les contrats d’engagement entre bénéficiaires et entreprises. (ap)