Cadar – 4000 mètres carrés pour cultiver la proximité !

Par Kevin Vaucher

C’est trop Cadar ou c’est trop Darka ! Dans le langage familier d’une certaine jeunesse, cela signifie « c’est trop cool ». L’entreprise vallonnière Cadar s’inscrit parfaitement dans le lexique de la famille, du plaisir et du partage au sens large. La proximité, c’est même sa raison d’être depuis 50 ans  ! Maillon indispensable entre les producteurs et les «petits commerces», souvent de
village, le grossiste en alimen­tation propose plus de 10 000 références dont la moitié est immédiatement disponible sur les 4000 mètres carrés du site de Fleurier. Petit tour du propriétaire !

Philippe Gremion est dans le monde du commerce depuis longtemps et dans celui du commerce alimentaire depuis 5 ans. Voilà « une main » d’années qu’il est directeur de la maison Cadar. Avant, c’est plutôt dans l’univers des deux-roues qu’il était en action. Et à y regarder de plus près, on y trouve des similitudes. « Le transport est une composante intégrante de l’activité d’un grossiste qui livre 650 partenaires dans tout le pays et majoritairement en zone rurale. Un peu comme un importateur de deux-roues, notre rôle est central dans le processus de distribution. Notre mission est d’acheter de la marchandise en gros pour la revendre au détail. »

Une application sur mesure pour une solution « tout en un »
Vous voulez un exemple concret pour que ce soit plus clair ? « Coca-Cola ne peut pas se déplacer chez chaque épicier de village ou de quartier pour y déposer quelques bouteilles de soda. Cadar entre donc en jeu pour servir d’intermédiaire ! Nous passons commande et nous nous occupons de la distribution auprès des commerces de proximité à travers la Suisse. » On parle ici de produits secs ou non-alimentaire (dont du tabac), ce qui offre l’avantage de ne pas avoir à se soucier de la chaîne du froid. Mais Cadar offre malgré tout une solution complète qui inclut les produits frais : « Nous avons un partenariat avec Culturefood et nous avons développé une application sur mesure où chaque détaillant peut commander aussi bien des produits secs que des produits frais pour compléter son assortiment avec un seul et même outil. C’est très apprécié et efficace. »

10  000 références, 650 partenaires
Cadar propose 10 000 références à ses clients. La marchandise arrive directement par camion sur son site de Fleurier où elle est stockée avant d’être envoyée aux 650 partenaires dont 70 % se trouvent en Romandie. « Nous ne livrons pas les gros supermarchés mais nous avons une majorité de mêmes produits que les « géants orange » de l’alimentation. On ne travaille simplement pas dans la même ligue. Nous nous concentrons sur les commerces de plus petite taille qui cultivent encore le lien avec leurs clients.» L’entreprise vallonnière cultive elle aussi ce précieux lien avec ses clients en essayant de leur simplifier la vie au maximum.

Le concept « mafée », un accompagnement encore plus poussé !
« On les accompagne dans le choix de leurs assortiments et dans l’agencement de leurs points de vente notamment. On a aussi élaboré le concept « mafée » depuis une dizaine d’années. Cela nous permet d’aller encore plus loin dans notre soutien sans jamais empiéter sur l’indépendance des détaillants pour autant. » Une centaine de clients de Cadar bénéficient de ce service qui les épaule dans la communication, dans l’affichage de publicités et dans l’aménagement promotionnel du magasin. Des vitrines commerciales sont également installées gratuitement sur chaque point de vente. Pour cultiver la proximité, Cadar ne recule devant rien depuis 50 ans !

Le directeur Philippe Gremion et l’assistante de direction Romane
Haldimann doivent gérer au quotidien une « fourmilière » de 4000 m2 sur le site de Cadar, à Fleurier. (photo kva)

Cadar, une aventure née il y a 50 ans

À l’origine de Cadar, on trouve 10 épiciers qui ont décidé de se regrouper dans la région d’Echallens pour obtenir des meilleurs prix de la part de leurs fournisseurs. Deux de ces 10 protagonistes venaient du Val-de-Travers. Ils ont repris la société et l’ont développée à partir de 1975. D’abord à Travers puis à Fleurier depuis une vingtaine d’années, sous l’impulsion de la famille Jaccard. Témoignages de la belle croissance de Cadar : deux extensions sont venues agrandir le dépôt fleurisan qui s’étend désormais sur 4000 mètres carrés, délicatement imbriqués le long de l’Areuse. « Ici, il n’y a jamais de gros bouchons et l’accès est facile ! Ce qui contrebalance avantageusement la position excentrée du Vallon sur le territoire national », sourit le directeur Philippe Gremion.

Le directeur Philippe Gremion et l’assistante de direction Romane 
 Haldimann doivent gérer au quotidien une « fourmilière » de 4000 m2 sur le site de Cadar, à Fleurier. (photo kva)
Le directeur Philippe Gremion et l’assistante de direction Romane Haldimann doivent gérer au quotidien une « fourmilière » de 4000 m2 sur le site de Cadar, à Fleurier. (photo kva)

Cadar, une aventure née il y a 50 ans

À l’origine de Cadar, on trouve 10 épiciers qui ont décidé de se regrouper dans la région d’Echallens pour obtenir des meilleurs prix de la part de leurs fournisseurs. Deux de ces 10 protagonistes venaient du Val-de-Travers. Ils ont repris la société et l’ont développée à partir de 1975. D’abord à Travers puis à Fleurier depuis une vingtaine d’années, sous l’impulsion de la famille Jaccard. Témoignages de la belle croissance de Cadar : deux extensions sont venues agrandir le dépôt fleurisan qui s’étend désormais sur 4000 mètres carrés, délicatement imbriqués le long de l’Areuse. « Ici, il n’y a jamais de gros bouchons et l’accès est facile ! Ce qui contrebalance avantageusement la position excentrée du Vallon sur le territoire national », sourit le directeur Philippe Gremion.

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