Moribonde, notre diplomatie reprend du vif

Par Anthony Picard

Après les « cassis ou dos d’âne » de notre médecin sans frontières dans l’organisation du sommet du Bürgenstock, une agape à 15 millions, le Conseil fédéral et la diplomatie suisse filaient du mauvais coton. Rebelote avec les bilatérales III, un dossier source d’inquiétudes à l’externe comme à l’interne qui crispe des partis mécontents d’autant de secrets et qui fâche carrément l’UDC, opposé à un scrutin à majorité simple. Excepté l’accord de libre-échange signé en 2024 avec l’Inde et la promesse d’en signer d’autres, l’étoile de la Berne fédérale semblait pâlir. Au placard les bons offices, révolue la neutralité à tout crin, au passé les facilités accordées à de pauvres anonymes corrompus venus laver plus blanc leur jersey qu’aux Caïmans.

Pourtant depuis le 8 mai, les affaires ont repris et pas qu’au Vatican.

Miracle à Cologny – comme quoi l’élection de Léon XIV change déjà le monde – avec le coup de maître de la diplomatie helvétique qui vient de réunir Chine et USA pour un cessez-le-feu économique de 90 jours. Prime au chevalier blanc, un accord sur les taxes douanières serait sur le point d’être conclu entre Berne et Washington.

 

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