Le stress : mélange d’excitation et de peur où l’on ne pense plus à rien et le cerveau tourne à une vitesse folle. Chaque concert est une expérience unique, mais les sensations montent d’un cran lorsqu’il s’agit de jouer dans un festival aussi culturellement et musicalement important que Balélec.
En marchant à travers le festival encore vide, l’après-midi du concert, je m’imagine à quoi ressemblera la soirée. Je pense aux grands artistes ayant fait partie du festival et je n’ai qu’une idée en tête : monter sur scène et couper le souffle du public. En jouant avec Bliss !, le but premier est de laisser toute son énergie et son âme sur scène. Après avoir passé des centaines d’heures à travailler, écrire, répéter chaque détail d’un concert, on ne peut que donner 100 % de ce qu’on a le moment venu.
Notre concert à Balélec a été la meilleure expérience que j’ai vécue jusque-là. Le soleil couchant, la réaction et la participation du public : tout à été digne des histoires que l’on entend quand on est enfant et qu’on commence à s’intéresser à la musique. Le concert était électrique, tout le monde était en transe sur scène, complètement perdu dans l’instant au point de ne plus se souvenir de grand-chose d’autre que du sentiment de libération et d’extase de ce moment passé à jouer, une fois descendu de scène.
Tout musicien passe sa vie à poursuivre cette expérience irréelle de la scène, en essayant de se dépasser à chaque occasion. Pour Bliss !, la prochaine occasion sera Festi’Neuch, le 12 juin ! Une date qui risque de nous laisser des souvenirs aussi forts dans la tête que ceux de Balélec. On y retourne !
