Une star internationale du reggae, dans nos contrées !

Par Lieven Humbert

Lors de sa tournée mondiale, Tiken Jah Fakoly fait un stop au Corbak Festival

La salle était pleine, le public impatient… Tiken Jah Fakoly et toute son équipe étaient au Corbak Festival pour venir y défendre Acoustic, un album paru l’année passée. La légende du reggae répond à nos questions.

Comment était le public du Corbak Festival ?
– C’était un public chaleureux qui nous a donné beaucoup d’énergie, qui l’a faite circuler ! Il faut savoir que quand un artiste est sur scène, il en attend du public. Ce soir, il y a eu ce qu’il fallait pour tenir tout le concert. C’était vraiment un bon moment !

Le colonialisme, le racisme, l’excision… Quelle place est-ce que ces combats occupent pour vous ?
– Ça occupe une grande partie de ma vie. J’ai 30 ans de carrière consacré au reggae et c’est une musique qui a décidé de prendre position pour les sans voix, contre les injustices et toutes les inégalités. Ces combats sont vraiment importants pour moi, Bob Marley nous a un peu montré la voie en termes d’engagement et j’en suis l’exemple.

– Et quel est l’importance de défendre ces combats en musique ?
– Le fait de chanter un combat, d’y apporter des mélodies, c’est le rendre universel. C’est l’une des meilleures manières pour que les gens y soient réceptifs. Quand on écoutait Bob Marley, on ne savait pas forcément ce qu’il disait mais on était emballé quand même. Chanter, c’est faire passer des messages sans agressivité – le reggae c’est peace’n’love.

– On comprend l’importance de la philosophie reggae dans votre musique, mais qu’en est-il par rapport à votre vie de tous les jours ?
– Les gens vont à la mosquée ou à l’église. Moi, mes leçons je les ai apprises dans le reggae. C’est là que j’ai entendu des mots qui m’ont réellement touché, des messages de paix, d’amour, d’égalité, de justice… C’est le reggae qui m’a permis de regarder dans le rétroviseur, de savoir d’où je viens et de comprendre l’histoire de mon peuple. Il y a notamment le film Roots: The Gift , qui parle d’esclavagisme et qui m’a beaucoup inspiré – c’est à travers ce genre d’histoires que le textes naissent.

–  Est-ce que vous avez un mot pour le public qui était là ce soir ?
– Un grand merci ! La salle était pleine et je suis tellement content d’avoir pu être découvert par de nouvelles personnes et je leur souhaite bienvenue dans la famille. Un grand merci à toute l’équipe du Corbak Festival !

Tiken Jah Fakoly nous faisait cadeau de son temps, à peine descendu de scène. L’avenir lui réserve encore une trentaine de date, à savoir qu’il en a déjà joué une petite septantaine. Cette tournée mondiale sera notamment à Renens, pour le festival Festimixx (13.06).

 

 

Invité par l’artiste au concert, Junior Tshaka nous donne son expertise

– 20 ans jour pour jour avant ce concert du Corbak Festival, vous partagiez le public de Festi’neuch avec Tiken Jah Fakoly, qu’est-ce que ça fait de le revoir ce soir ?
– J’étais fan de lui avant d’avoir la chance de le rencontrer et ça n’a pas changé. J’ai toujours plaisir à le revoir à chaque fois que l’on se croise. Cette saison je l’avais déjà vu au Chant du Gros, on avait repris contact là. Tiken Jah Fakoly m’a beaucoup inspiré, que ce soit avec sa musique, son engagement, son humanité et son sérieux.

– Ce concert de à Festi’neuch en 2005, comment est-ce que c’est arrivé ?
– Il se trouve que je jouais la même soir, avant lui, sur la grande scène de Festi’neuch – c’était mon premiers « gros » concert sous le nom de Junior Tshaka. Tiken Jah Fakoly venait de sortir « Quitte le pouvoir » avec Didier Awadi en featuring. Il n’était pas présent ce soir-là alors je me suis proposé pour chanter sa partie – je l’avais beaucoup travaillé pour entraîner ma technique. On a essayé pendant le soundcheck et j’ai eu son feu vert. Ça a été le déclic et un feu s’est allumé en moi ce soir-là, il brûle encore aujourd’hui et j’en remercie Tiken Jah Fakoly à chaque fois que je le vois.

– Au moment où cet interview prend place, votre dernier album est sorti depuis 5 minutes. Que dire ?
– Oui, c’est la première interview à son sujet ! En fait je venais aussi voir ce concert pour remettre à Tiken Jah Fakoly et passer un moment ensemble, c’est important pour moi de le lui offrir pour lui montrer ma reconnaissance pour tout ce qu’il m’a apporté.

– Il y aura une occasion très spéciale pour vous de défendre cette sortie, quelle forme est-ce que cela prendra ?
– 20 ans après le concert qui a été décisif pour moi, je suis de nouveau à Festni’neuch (15.06) pour y jouer quelques morceaux de mon dernier album mais aussi une rétrospective de mes 7 autres avec une chorale de 140 enfants.

Invité par l’artiste au concert, Junior Tshaka nous donne son expertise

– 20 ans jour pour jour avant ce concert du Corbak Festival, vous partagiez le public de Festi’neuch avec Tiken Jah Fakoly, qu’est-ce que ça fait de le revoir ce soir ?
– J’étais fan de lui avant d’avoir la chance de le rencontrer et ça n’a pas changé. J’ai toujours plaisir à le revoir à chaque fois que l’on se croise. Cette saison je l’avais déjà vu au Chant du Gros, on avait repris contact là. Tiken Jah Fakoly m’a beaucoup inspiré, que ce soit avec sa musique, son engagement, son humanité et son sérieux.

– Ce concert de à Festi’neuch en 2005, comment est-ce que c’est arrivé ?
– Il se trouve que je jouais la même soir, avant lui, sur la grande scène de Festi’neuch – c’était mon premiers « gros » concert sous le nom de Junior Tshaka. Tiken Jah Fakoly venait de sortir « Quitte le pouvoir » avec Didier Awadi en featuring. Il n’était pas présent ce soir-là alors je me suis proposé pour chanter sa partie – je l’avais beaucoup travaillé pour entraîner ma technique. On a essayé pendant le soundcheck et j’ai eu son feu vert. Ça a été le déclic et un feu s’est allumé en moi ce soir-là, il brûle encore aujourd’hui et j’en remercie Tiken Jah Fakoly à chaque fois que je le vois.

– Au moment où cet interview prend place, votre dernier album est sorti depuis 5 minutes. Que dire ?
– Oui, c’est la première interview à son sujet ! En fait je venais aussi voir ce concert pour remettre à Tiken Jah Fakoly et passer un moment ensemble, c’est important pour moi de le lui offrir pour lui montrer ma reconnaissance pour tout ce qu’il m’a apporté.

– Il y aura une occasion très spéciale pour vous de défendre cette sortie, quelle forme est-ce que cela prendra ?
– 20 ans après le concert qui a été décisif pour moi, je suis de nouveau à Festni’neuch (15.06) pour y jouer quelques morceaux de mon dernier album mais aussi une rétrospective de mes 7 autres avec une chorale de 140 enfants.

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