Dyslexie, fatigue chronique, migraine, dépression, burn-out, phobie, hyperactivité, toc, strabisme, boulimie, manque de confiance, difficultés d’apprentissage. Je m’arrête là mais la liste est encore longue. Si je vous disais qu’il existe une méthode simple, capable de rétablir l’équilibre de tous ces troubles, vous me croiriez ? Non et ça se comprend ! la Biofeedback TNS (une version optimisée de la culture psychosensorielle de Georges Quertant) souffre d’un manque de reconnaissance et de visibilité. Pourtant, elle offre d’excellents résultats en corrigeant le dérèglement des centres nerveux régulateurs du cerveau. On a testé pour vous !
La méthode Biofeedback TNS (training neuro-sensoriel) ne sort pas de nulle part. Elle se base sur 30 ans de travaux scientifiques élaborés par Georges Quertant au début du XXe siècle. Dans son approche, les yeux sont considérés comme le prolongement du cerveau. L’œil est relié au système nerveux par une multitude de muscles et de nerfs. Il a donc eu l’idée de créer une machine optique innovante per- mettant d’agir directement et globalement sur le système nerveux.
2020: le premier centre CeREN de Suisse naît à Savagnier
Ces machines imposantes ressemblent à un mélange entre un appareil à diapositives et une arbalète. « Leur nom – les diploscopes – se rapproche plutôt de la sphère des dinosaures », plaisante Catherine Falik. La neuropédagogue est installée à Savagnier depuis septembre 2020. C’était alors le premier centre CeREN de Suisse (il en existe 2 autres aujourd’hui). Rien ne la prédestinait pourtant à ça ! « Mon mari a soudainement eu de graves problèmes au dos et les spécialistes ont seulement pu diagnostiquer que la cause était neurologique, sans plus. » L’épouse aimante s’est alors muée en sauveuse. Elle rigole. « Disons que je me suis déjà transformée en chercheuse. Je voulais trouver une solution pour soulager sa douleur. »
90% de la population souffre de dérèglement du système nerveux
C’est finalement à Paris qu’elle tombe sur les centres CeREN fondés par Franck Giraudeau. « En gros, c’est une version optimisée de la méthode de Georges Quertant. Le but est toujours le même : la reconnexion ! » Lorsqu’une personne présente un trouble, cela peut venir d’un dérèglement du système nerveux. « Cela concerne 90 % de la population selon les études. Et personnellement, je ne suis jamais tombée sur le 10 % restants », ironise Catherine Falik. Or, 80 % des troubles peuvent être améliorés ou éliminés grâce au Biofeedback TNS qui reconnecte les centres nerveux par l’effort. « Il faut le voir comme une séance de sport. Sauf qu’on n’agit pas sur les muscles des bras ou des jambes mais sur ceux des yeux. Ce qui nous permet de travailler sur le cerveau. » Et en travaillant sur le cerveau, on peut agir sur le corps. Limpide !
Trois visions pour agir sur 3 systèmes différents
L’un des atouts de cette méthode est qu’elle est définitive. Contrairement aux machines des salles de sport, tous les résultats acquis grâce aux diploscopes le sont définitivement. Comment ça fonctionne tout ça ? « Posez vos yeux dans ces diploscopes, je vais vous faire un bilan de votre système nerveux. » Après le bilan initial que j’ai passé pour rédiger cet article (durée : 1 h 30. Coût :130 francs), chaque séance prend 30 minutes. Le travail de vision se fait à 3 distances : 30, 60 et 120 centimètres. « La vision de loin permet d’agir sur le système sensorimoteur. L’intermédiaire concerne le système neuro-végétatif et la vision de près le système psychique et cognitif. »