Il y avait foule mercredi soir sur la Place Espacité pour la 2e permanence publique organisée par La Chaux-de-Fonds Capital culturel 2027. L’équipe de lcdf27 était présente en nombre pour accueillir la population, répondre aux interrogations et orienter les porteurs de projets dans leurs démarches. Et les projets foisonnent ! ce sont autant de « graines semées » qui deviendront les créations culturelles de demain.
Autour d’un apéro offert à la population, différentes personnalités des arts s’étaient donné rendez-vous pour échanger et alimenter l’émulation suscitée par cet événement au rayonnement national. Parmi elles, l’artiste peintre tchéco-suisse Marion Jiranek, établie au Locle. La passionnée de mythologie scandinave ne pouvait pas manquer l’événement. Elle se confie : « « Avec Matthieu Hinderer, artiste et musicien, nous avons revisité la mythologie grecque et une célèbre épopée dans notre projet. Mais nous ne vous en dirons pas plus ! » Que de mystères…
« Planter les graines qui deviendront les arbres de demain »
Parce que la culture n’attend pas le nombre des années, l’Association neuchâteloise de la promotion artistique et culturelle (ANPAC) était également au rendez-vous. Sophie Liechti, Véronique Saucy, Élodie Javet et Évodie Zürcher ont ainsi rappelé que le lien intergénérationnel est primordial. Promouvant une culture destinée aux enfants en bas âge, elles « veulent planter des graines qui deviendront les arbres de demain. » Des mots qui trouvent une forte résonnance dans le haut où la tempête a mis à terre bon nombre de végétaux. Est-ce que cela revient à dire que la culture manque actuellement de terreaux sur lesquels s’épanouir ? Non, le grand événement chaux-de-fonnier de 2027 doit justement permettre à un maximum de projets de prendre racine sur notre sol.
Lieux commerciaux inoccupés mués en vitrines culturelles d’exception ?
Ce rendez-vous illustre la richesse culturelle bien connue de nos Montagnes neuchâteloises. Tous les arts y étaient représentés mercredi, entre 17h et 20h : picturaux, musicaux, mais aussi théâtral et littéraire. « C’est l’occasion de partager et d’échanger », nous confient par exemple Marianne Schneeberger et Frédy Thévoz de l’Association des écrivains neuchâtelois et jurassiens. L’enthousiasme et l’effervescence caractérisaient l’ensemble des participants, prêts à s’investir dans cet événement qui marquera assurément la Métropole horlogère. Côté préoccupation, la question des espaces et locaux à disposition semblait néanmoins retenir l’attention. Au vu de l’ampleur de la manifestation, certains lieux inoccupés – notamment commerciaux – pourraient constituer des espaces stratégiques et des vitrines exceptionnelles pour la culture. Aux artistes, propriétaires et à la Ville de trouver la solution optimale pour multiplier les terres et les espaces de créations.
Durant près de 3 heures, les bénévoles et membres du comité – parmi lesquels son président Jean Studer et la directrice du lcdf27, Simone Töndury – ont ainsi répondu aux questions et multiplié les échanges. Un rendez-vous qui confirme, s’il en était besoin, la vitalité culturelle des Montagnes neuchâteloises. La prochaine et dernière permanence publique aura lieu le jeudi 30 octobre, dans un lieu à définir.