Après s’être endormie à la fin des années 1980, la marque chaux-de-fonnière fondée par Henri Weiss en 1895 s’est réveillée il y a peu sous l’impulsion de Cédric Berruex. Fin connaisseur du monde de l’horlogerie pour y avoir travaillé pendant 20 ans, celui qui se souvient de son enfance dans la Métropole horlogère, vient d’annoncer le fruit d’un partenariat avec la HE-Arc et 3 de ses étudiants.
Aux origines de White Star
Le fondateur Henri Weiss positionne rapidement la marque au-delà des frontières. À la pointe de l’innovation, il dépose plusieurs brevets qui permettent de faire passer de façon ingénieuse les montres de la poche au poignet. Après son décès en 1927, son fils au prénom homonyme, reprend la direction. Horloger brillant, il fait prospérer White Star jusqu’à la Seconde Guerre mondiale avant que Philippe-Joseph reprenne la direction en 1942 et s’attelle à l’expansion de la marque avec l’ouverture d’une seconde puis d’une troisième usine. Touchée de plein fouet par l’avènement du quartz, la marque au passé « mécanique » périclite, réduit la voilure puis disparaît du marché avant d’être mise en veilleuse par un repreneur.
Le partenariat avec les élèves de la HE-Arc
Dans leur dernière année de Bachelor, 3 étudiants de la HE-Arc ont réalisé des projets en lien direct avec l’univers horloger et les valeurs fondatrices de la marque. Issus de la filière Industrial Design Engineering, Anna Walaszczyk et Loïs Borruat ont travaillé sur les modèles Diagrafic Seasons et Heure Papillonnante. Quant à David Champion, élève en filière microtechnique, c’est sur les phases de lune rétrograde qu’il a construit ses travaux. Les 3 étudiants ont brillamment obtenu leur diplôme avec la note maximale, témoignant d’un niveau d’excellence académique remarquable. Lors de la soutenance, Anna, Loïs et David ont présenté leur projet avec grande maîtrise et émotion.