Piscine Rouge, c’est le nouveau projet monstrueux des rappeurs chaux-de-fonniers Thomas Richard et Mathieu Palomo. Déjà habitués de la scène avec le groupe Cinq, ils s’associent cette fois pour aller au plus proche de leurs goûts, tant en termes de paroles que d’instrumental.
Ce vendredi 19 septembre, c’est un premier concert qui nous attend au Bik’ ! Thomas Richard, producteur et rappeur pour Piscine Rouge, se jette à l’eau de nos questions !
– Piscine Rouge, qu’est-ce que c’est ?
– Piscine Rouge c’est un duo de club rap monstrueux, par 2 rappeurs du groupe chaux-de-fonnier Cinq. Ces deux MC s’associent pour un nouveau projet qui leur permet d’aller plus loin encore dans leur univers musical.
– Qu’est-ce que vous explorez dans vos inspirations ?
– On met en commun nos envies avec Mathieu. Et niveau style, on va vers quelque chose de beaucoup plus électronique et beaucoup plus « club », c’est-à-dire de la musique pour danser. On veut de la musique plus énergique pour pouvoir jouer plus tard et faire danser les gens. Autrement, on s’inspire pas mal de Fred Again, Slowthai ou encore Justice.
– Qu’en est-il de la musique ?
– On a eu la chance de travailler avec le producteur neuchâtelois FlexFab, notamment sélectionné pour les Swiss Music Awards. Je lui amenais nos instrumentales et ensuite il les repensait de A à Z en trouvant toujours un moyen d’élever le niveau.
– Et qu’en est-il des textes ?
– Pour ce projet, on pense en métaphores et en utilisant des figures de monstres pour représenter des émotions, des ressentis et des thématiques actuelles. Par rapport à ce qu’on faisait avant, il y a aussi quelque chose de plus instinctif, avec une énergie plus brute. C’est moins sensible et plus percutant.
– Qu’est-ce qui nous attend au concert de ce soir ?
– C’est notre premier concert sous cette forme et ce sera à Bikini Bottom (la salle du bas) avec NANA (pop expérimentale) et ASKEMWHY (musiques électroniques anglaises), 2 autres artistes chaux-de-fonniers. Sur scène, on va incarner ces monstres, il y aura bien sûr des masques mais surtout un univers scénographique qui en émane… avec beaucoup de surprises là autour.
– Un univers scénographique fait de monstres, c’est pour bientôt peut-être ?
– Oui mais il est encore en construction. Ce qu’on aimerait créer c’est un mélange entre les codes du rap, de la culture club et de la figure du Tschäggätta – ces personnages monstrueux qui arpentent les rues des villages valaisans lors de carnaval. Les premiers morceaux ont été écrits à Mase (VS) et on a vu le carnaval d’Évolene. C’est là que la figure du monstre s’est clarifiée.