Après plusieurs années de péripéties et d’intempéries subies, le célèbre coq du Théâtre des Abeilles trône de nouveau sur le clocher de l’ancien Temple de l’Abeille. L’entreprise Singelé a procédé avec succès à sa réinstallation le 1er octobre dernier, redonnant à l’édifice sa silhouette familière. Le parcours de ce coq est à l’image de l’histoire du bâtiment : mouvementé mais toujours tourné vers l’avenir !
2015 : son équilibre mis à mal par des rafales de vent
En 2015, le coq avait dû être retiré après s’être dangereusement incliné sous les violentes rafales survenues en mars. Restauré et financé en grande partie par l’ECAP, il avait retrouvé son perchoir en septembre 2016. À cette époque, l’édifice appartenait encore à l’Église évangélique réformée, avant son rachat par l’association Evaprod, qui en a fait un théâtre et un lieu de création artistique.
2023 : la tempête a raison du clocher de l’édifice
En juillet 2023, après la tempête qui avait frappé la ville, le théâtre a de nouveau été touché. Le clocher n’a pas résisté : sa pointe, tordue, menaçait de s’écrouler. Les pompiers genevois, appelés en renfort, avaient dû intervenir pour la démonter dans une opération à haut risque. Aujourd’hui, la silhouette familière du clocher renaît avec la réinstallation du coq sur son perchoir. Plus qu’un simple ornement, il incarne la ténacité d’une ville et d’un théâtre : La Chaux-de-Fonds plie parfois mais ne rompt pas.
« Voir le coq retrouver sa place après tant d’épreuves, c’est comme si le Théâtre des Abeilles reprenait son envol, déclare Jacint Margarit, co-directeur du Théâtre des Abeilles. C’est un symbole de résilience et un signe d’espoir partagé avec tous les Chaux-de-Fonniers·ères. »