Halloween est-il bon pour nos enfants ? Une psychologue répond !

Par Cédric Dupraz

Depuis plusieurs années, la fête d’Halloween s’est durablement (ré)installée dans nos sociétés européennes. La Mère commune ne fait pas exception. Entre culture, jeux et… « chair de poule », le thème d’Halloween se décline sous toutes ses formes cette année.

La bibliothèque de la ville du Locle propose un jeu de rôle à vous glacer le sang : le « Biblioween ». En collaboration avec le refuge Reptile-Reptilien, celle des jeunes propose des contes pour enfants tout comme le Château des Monts. Fabio Bestazzoni, responsable des bibliothèques, est enthousiaste : « Les jeunes en redemandent. Ce contexte permet de découvrir autrement les institutions et les lieux publics. » Le musée des Beaux-Arts organise quant à lui un goûter horrifique et un atelier de peinture phosphorescente. Aux Brenets, une disco-sirop et un concours de déguisement sont prévus. Enfin, comme à l’accoutumée, les enfants sonneront à nos portes à la recherche de bonbons. Préparez les stocks et sortez les déguisements pour les recevoir !

Stimuler l’imagination et favoriser le lien social
Ces célébrations sont-elles bénéfiques pour les enfants ? Pour Annie Paratte, psychologue FSP chez BiPNE, « elles leur permettent d’explorer leurs émotions, d’appréhender et de maîtriser certaines peurs. » De plus, « à l’heure des nouvelles technologies, elles stimulent leur imagination, tout en favorisant une dimension sociale qui renforce les liens. Si le cadre est sécurisé et adapté à leur âge, ces activités sont donc bénéfiques. » Alors, Halloween, ça win ? « Globalement oui ! Au final, la récompense bienvenue et le partage des friandises sont judicieux… Hormis peut-être quelques caries », sourit Annie.

Qui a eu la bonne idée de ressusciter les morts ?

Au IXe siècle, soucieux d’intégrer certains rites païens, le pape Grégoire IV déplaça la date de la Toussaint du 13 mai au 1er novembre. En anglais, la Toussaint prit le nom d’All Hallows Eve (la soirée de tous les saints). Au XVIe siècle, cette célébration fut alors interdite par le protestantisme, notamment en Amérique du Nord. Toutefois, au XIXe siècle, les émigrés irlandais ramenèrent cette coutume aux États-Unis. En échange d’une friandise, les enfants pouvaient racheter les âmes des défunts, tout en évitant que les marmots ne jettent des sorts aux adultes. À partir des années 1990, la fête d’Halloween fit son grand retour en Europe.

Halloween aux Brenets ©Anne Reichen
Halloween aux Brenets ©Anne Reichen

Qui a eu la bonne idée de ressusciter les morts ?

Au IXe siècle, soucieux d’intégrer certains rites païens, le pape Grégoire IV déplaça la date de la Toussaint du 13 mai au 1er novembre. En anglais, la Toussaint prit le nom d’All Hallows Eve (la soirée de tous les saints). Au XVIe siècle, cette célébration fut alors interdite par le protestantisme, notamment en Amérique du Nord. Toutefois, au XIXe siècle, les émigrés irlandais ramenèrent cette coutume aux États-Unis. En échange d’une friandise, les enfants pouvaient racheter les âmes des défunts, tout en évitant que les marmots ne jettent des sorts aux adultes. À partir des années 1990, la fête d’Halloween fit son grand retour en Europe.

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