«Nous n’allons pas cracher sur la finale si on doit la jouer !»

Par Augustin Pelot

À l’aube de la saison 2025-2026 de LNA de Tchoukball, le Ô est allé interviewer l’entraîneur-joueur de l’équipe chaux-de-fonnière des Beehives Guillaume Cuche sur les ambitions et les défis à venir du club !

Guillaume Cuche, entraîneur-joueur chaux-de-fonnier de l’équipe des Beehives est un cadre du club des Montagnes neuchâteloises. Cela fait 15 saisons qu’il évolue en LNA en tant qu’ailier gauche et 6 saisons qu’il officie comme coach. Le trentenaire a commencé ce sport à ses 8 ans et a connu les sommets en équipe nationale avec qui il a participé aux championnats du monde en 2019 et 2023. Depuis, il a pris sa retraite internationale et se concentre exclusivement sur la Ruche.

– Quelles sont vos ambitions pour cette saison 2025-2026 ?
– Les dernières années, nous visions toujours des finales nationales. Mais actuellement, la majorité de l’équipe est vieillissante et il y a eu des éclosions. Le but est surtout de prendre du plaisir tout en essayant de piéger les grosses équipes. Même si nous n’allons pas cracher sur la finale si on doit la jouer !

– Arrivez-vous à renouveler l’effectif ?
– Il y a entre 50 et 60 membres actifs. Avant le Covid-19, nous avions 3 équipes dans le club. Pendant cette période, beaucoup de gens ont arrêté pour se consacrer à d’autres activités. Nous peinons à faire un bon tournus et renouveler l’effectif dans la première équipe. Nous évoluons avec les mêmes joueurs depuis longtemps. Nous avons perdu la génération 2000-2004 et cela a créé un énorme trou.

– Est-ce que vous avez organisé des événements pour essayer de rebooster les inscriptions ?
– Chaque année, nous essayons de faire les family games et nous donnons une initiation aux joutes scolaires. Nous avons fait de la publicité sur les réseaux sociaux mais ce n’était pas concluant.

– Quelles sont les rivalités au sein de la LNA ?
– La grosse rivalité régionale, c’est avec les Val-de-Ruz Flyers. Lausanne Olympic est aussi un adversaire direct pour nous. Ensuite, il y a les Geneva Dragons qui sont l’équivalent du PSG en ligue 1. Le canton de Genève investit énormément d’argent dans le sport. Ils ont développé un sport-études. Ici, nous nous entraînons 4 à 5 heures par semaine alors qu’à Genève les plus jeunes joueurs de leur équipe s’entraînent 2 fois plus. Forcément, c’est compliqué de rivaliser.

– Quelles sont les prochains grands rendez-vous de l’équipe ?
– La semaine prochaine, nous jouons le derby à l’extérieur contre les Val-de-Ruz Flyers. Nous avons également une double confrontation contre Lausanne Olympic fin novembre. La deuxième partie de l’année, nous sommes en lice en coupe de Suisse où nous aimerions nous qualifier pour les demi-finales. Nous pourrions jouer soit l’EWC (European Winners Cup) en Allemagne où les 2 premières équipes de chaque championnat s’affrontent pendant un week-end soit l’échelon en dessous : l’European Silver Cup. La fédération européenne est en train de changer les formules, ils veulent ouvrir davantage leur compétition et nous pourrions en bénéficier.

– Pour finir, avez-vous un mot pour donner envie de commencer le tchoukball ?
– Si vous avez la volonté de participer à des grands événements, à des tournois sous le maillot de l’équipe suisse, une des meilleures possibilités de le faire pour vous est de commencer le tchouk ! Le haut niveau est plus facilement accessible que dans nombreux autres sports. Pensez-y ;)

Guillaume Cuche dans le feu de l'action avec les Beehives. L'entraîneur-joueur chaux-de-fonnier 
a déjà connu les sommets de son sport en se classant quatrième aux championnats du monde 2023 avec l'équipe nationale.
Guillaume Cuche dans le feu de l'action avec les Beehives. L'entraîneur-joueur chaux-de-fonnier a déjà connu les sommets de son sport en se classant quatrième aux championnats du monde 2023 avec l'équipe nationale.

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