Pendant 5 ans, j’ai eu le privilège d’être présidente de la Trotteuse-Tissot. Et chaque année, le moment que j’attendais le plus, c’était celui des arrivées. J’aimais être là pour accueillir les coureurs, les applaudir, les féliciter au cœur de l’émotion. Je voyais leurs visages se transformer à mesure qu’ils franchissaient les derniers mètres : la fatigue, la joie, la fierté, parfois même les larmes. Ce n’était jamais seulement une course, c’était une histoire humaine, un mélange de dépassement, de courage et de cœur.
Pour aller plus loin
Ce petit test ne donne pas de résultat ici et c’est volontaire. Parce que ce qui compte, ce n’est pas la lettre que vous choisissez, mais la prise de conscience qui commence à se former en vous. Si vous avez envie d’aller plus loin et comprendre ce qui se joue vraiment derrière vos réponses, rendez-vous sur nscoaching.ch ou scannez le QR code ci-dessous.
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De présidente à participante
L’an dernier, j’ai troqué mon badge d’organisation contre un dossard. Avec une amie, nous avons décidé de participer au nordic walking. L’idée n’était pas de briller, mais de partager un moment simple, en dehors du stress quotidien. Résultat ? Nous avons terminé dernières. Mais avant ça… à 400 mètres de la ligne, un homme marchait derrière nous. On s’est retournées, on lui a souri, et on lui a proposé de finir ensemble. Il a accepté. Et là, à 100 mètres de l’arrivée, porté par les encouragements de ses amis, il a accéléré… et il est passé devant nous ! On a éclaté de rire. Pas de déception, juste une immense fierté. J’avais compris quelque chose de simple : ce qui compte, ce n’est pas la place à l’arrivée, mais la raison qui nous fait prendre le départ.
Trouver son moteur
En réalité, chacun avance pour une raison différente. Certains cherchent la performance, d’autres le plaisir, d’autres encore la convivialité. Il y a ceux qui veulent battre un record, ceux qui veulent se prouver qu’ils peuvent encore le faire et ceux qui viennent juste pour l’ambiance. Moi, j’aime dire qu’on a tous notre propre carburant. Connaître le sien, c’est déjà comprendre pourquoi on se lève le matin, pourquoi on s’engage, pourquoi on continue, même quand ça pique un peu. Et la beauté, c’est qu’il n’y a pas de mauvaise raison. Certaines personnes avancent « vers » quelque chose : un objectif, un rêve, un défi. D’autres avancent pour « s’éloigner » d’un poids, d’un stress, d’une fatigue. Mais parfois, on ne sait plus trop ce qui nous anime et on actionne le mode « pilote automatique », sans se demander pourquoi. Et c’est là que tout devient intéressant : comprendre ce qui nous pousse, c’est remettre du sens dans le mouvement.

























