Le Musée de La Sagne est fortement liée à l’histoire de son village qui prend ses racines à la fin du XIIIe siècle un peu contre toute attente. Perché à plus de 1000 mètres d’altitude, au fond d’une vallée marécageuse, il semble d’abord peu accueillant. Le Seigneur de Valentin doit même dispenser le territoire de certaines taxes et redevances pour pousser quelques courageux et courageuses à s’y établir. Au final, il jaillira une force économique incroyable de cette rudesse de climat. L’artisanat s’y développa pour occuper les longues soirées d’hiver. La dentelle, puis l’horlogerie, dont le commerce va fleurir à l’international, leur permet alors une vie plus confortable.
Des années de bataille pour faire sortir de terre le Musée de La Sagne
A la fin du XIXe siècle et au début du siècle suivant, la Sagne change drastiquement : télégraphe, téléphone et ligne ferroviaire relient le village au monde et intensifient son commerce. C’est dans ce contexte que se crée la Société d’Instruction Mutuelle (SIM) en 1876, désireuse de sauvegarder le passé du village. Un groupe de jeunes bagnards… euh de jeunes sagnards créent petit à petit des collections muséales, dans l’idée de conserver les objets du « bon vieux temps » et d’instruire leur communauté. D’abord contenues dans quelques armoires, les collections grandissent et la SIM montre le besoin de s’étendre dans un véritable musée dès les années 1880. Après des années de lutte pour la construction de locaux, une votation populaire débouche finalement sur le Musée de La Sagne, il y a maintenant 100 ans (1925). Laissé sous la poussière dans les années 1960, il retrouve de sa superbe sous l’impulsion d’un nouveau groupe de locaux qui le rénove et fête sa réouverture en 1982


























