Savez-vous que le Marais-Rouge des Ponts-de-Martel est inscrit à l’inventaire fédéral des hauts-marais et marais de transition d’importance nationale ? Pourquoi on vous dit cela ? Car la tourbière du Marais-Rouge a été revitalisée du 2 octobre au 14 novembre de cette année. La construction de deux palissades en bois et de deux digues en argile a permis de remettre en eau une surface de 2,1 hectares. Cette revitalisation est le fruit d’un partenariat entre l’État de Neuchâtel et la Banque Cantonale Neuchâteloise (BCN).
Concrètement, le secteur sud du marais a fait l’objet de travaux de revitalisation pilotés par le service de la faune, des forêts et de la nature (SFFN). Ces interventions ont été réalisées sur des terrains appartenant à l’État de Neuchâtel et à la fondation du Musée de la Tourbière, à proximité du sentier de la tourbière. Un trop-plein – sous forme de batardeau – permet de régler finement le niveau et de restituer les eaux excédentaires dans le fossé longeant le marais. L’objectif final de cette réalisation commune consiste à revitaliser les milieux humides pour favoriser la biodiversité et restaurer l’équilibre hydrique de la tourbière.
L’importance des puits de carbone
Les émissions de CO2 liées au drainage et à l’assèchement de la tourbe seront ainsi bloquées et à terme, avec la colonisation du milieu par les sphaignes (mousses caractéristiques des tourbières), la fonction de puits de carbone sera restaurée. À travers un soutien significatif pour la réalisation de ces travaux, la BCN répond à son objectif de réaliser un projet de contribution environnementale régional. « Notre priorité reste clairement une réduction de nos émissions de CO2 de fonctionnement ainsi que la réalisation d’un plan de transition vers une économie bas carbone réaliste. Ce projet du Marais-Rouge relocalise notre contribution à un niveau régional, ce qui fait tout à fait sens pour notre banque cantonale », souligne Pierre-Alain Leuenberger, directeur général de la BCN.
Cette collaboration exemplaire contribue à l’adaptation au changement climatique et restaure la biodiversité caractéristique de la Vallée de La Sagne et des Ponts-de-Martel.






























