Choisir le Casino du Locle : une option toujours gagnante !

Par Cédric Dupraz

Pour le bonheur des petits et grands, le ciné Casino a dévoilé son programme des fêtes de fin d’année. Entre avant-premières, émotions et découvertes, il y en aura pour tous les goûts. Et c’est tant mieux car l’amour des Loclois pour le 7e art ne date pas d’hier.

En effet, au siècle passé, la Mère commune proposait de nombreuses salles obscures : le cinéma Casino, le Luna dans la salle des Musées, le Lux ou encore le Rex aux Brenets. La projection d’un film comme Ben Hur (1925) faisait salle comble. L’époque n’était pas sans risques : une bobine cassée avait même provoqué un début d’incendie au Casino ! À partir des années 1930, les films muets ont fait place aux films sonores. Toutefois, en 1977, seul le cinéma Casino subsistait en ville du Locle. La crise horlogère, les salles modernes de La Chaux-de-Fonds et la généralisation des télévisons ont asséché la demande à cette époque. Pourtant, l’expérience et les émotions d’un film sur grand écran ont toujours captivé public.

Avatar 2 en première suisse durant les Fêtes
Le ciné-club et La lanterne magique maintiendront, des décennies durant, la magie des frères Lumière. En 2016, l’association Ciné Casino Le Locle est créée ! Pour Bernard Vaucher, co-programmateur et ancien responsable de la promotion du Locle, « notre objectif était de dynamiser un peu plus encore la ville ». L’association collabore avec les plus grands distributeurs (Warner, Pathé, Universal, Disney…). À l’affiche cette année, Avatar 2 est proposé en première suisse durant les fêtes (25 décembre et 1er janvier compris), ainsi que des comédies, des drames et les derniers films d’action en date. Avec son excellente acoustique et son écran géant, la salle du Locle bénéficiera, en collaboration avec la Ville, de nouvelles installations.

Cheville ouvrière de l’organisation, « une quinzaine de bénévoles se relaient pour faire vivre le cinéma », ajoute Bernard. L’équipe s’appuie aussi sur les compétences et le talent de 3 projectionnistes : Séverine Guenat, Sébastien Audétat et Sandrine Fahrni. Co-programmatrice, Sandrine est également responsable de la playlist. Bref, Monsieur Eddy Mitchell, ce n’est pas la dernière séance d’un cinéma de quartier mais bientôt la première de l’année de toute une cité !

 

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