En marge de la demande de licence du HCC pour jouer dans la ligue supérieure, où en est le projet de nouvelles patinoires aux Mélèzes ?
Gigantesque selon les uns, dimensionné idéalement selon les autres, le projet patinoires tient la ville en haleine. Devisée à 70 millions, cette ruche à quelque 6000 abeilles essuierait – d’après les bruits du café du commerce – un immense flop pour convaincre les partenaires privés nécessaires. L’ensemble du projet patinerait dans la semoule, faute d’argent privé. Pour en avoir le cœur net, Le Ô s’est entretenu avec le président du Conseil communal Thierry Brechbühler, en charge du dossier.
– Les difficultés sont-elles réelles ?
– Absolument pas. Le dossier avance très bien et permettra de financer le coût des infrastructures devisé à 70 millions de francs. Si le montage prend un peu plus de temps, c’est que nos services ne travaillent pas tous les jours sur des contrats de partenariat public-privé (PPP).
– Vous peinez à recruter des partenaires privés ?
– Ah bon… ? Sans dévoiler les noms des partenaires qui nous rejoindront dans la fondation, je peux vous dire que nous les avons trouvés et qu’ils sont régionaux. Sachant que les sous ne tombent pas du ciel, nous les avons cherchés près de chez nous et prêts à s’engager sur la durée.
– Les noms de ces secrets sponsors ?
– Ils seront dévoilés une fois le projet présenté aux commissions mais je vous répète qu’il s’agit de partenaires régionaux.
– Une date au Conseil général ?
– L’ordre du jour des séances de novembre et décembre ne nous permettra plus de traiter cet important dossier cette année.
Nous visons les premiers mois de 2025 pour informer le Conseil général ; les commissions le seront bien avant.
– Un mot sur le chantier ?
– Après le passage en commissions et le vote du Conseil général que j’espère positif, viendra le temps de la demande du permis de construire. Sans oppositions majeures, le complexe sportif pourrait être inauguré en 2028, soit dans les délais prévus.
