Le réarmement mondial et les grandes manifestations sportives me gonflent. Consommer des ressources pour montrer aux autres une supériorité éphémère va à contre sens des efforts menés pour décarboner la planète. Concevoir et utiliser des armes n’est pas plus vertueux que d’organiser en pleine nature des manifestations pour des milliers de participants venus en bagnole. Pourtant ces secteurs à fort ego ajouté valorisent les nations et les individus, malgré le temps mort infligé au réchauffement climatique et des dégâts collatéraux aux civils. Déjà que l’activité humaine ne laisse plus de glace, produire des guerres technologiques et organiser l’exode de milliers de personnes se rendant à des joutes populaires jettent un froid.
Un froid tout relatif puisque l’humain – en plus de se nourrir et de dormir –
vit d’espoir. Partant de cette réalité, autant faire des choix simples et agir directement sur cette nourriture plutôt que d’être frustré par les paradoxes. Sus à la gamberge, j’irai à vélo ou en transports publics à La Chaux-du-Milieu, commune bicentenaire à l’agenda bien garni.
