La Mère commune a baigné dans le bonheur !

Par Cédric Dupraz

Sous un soleil radieux et estival, la ville du Locle était en fête ce week-end : marché de printemps,
10e anniversaire de la « Bastringue » de l’Ancienne Poste et festivités de l’urbanisme-horloger (UNESCO) !

Pour sa 10e édition, la Bastringue a sorti le grand jeu ! Aux côtés de la musique scolaire et du conservatoire, Florence Chitacumbi, Seriously Serious et plusieurs autres groupes se sont succédés pour le bonheur des quelque 3000 participants. Corinne Bolay-Mercier, présidente de la fondation de l’Ancienne Poste, se dit particulièrement heureuse : « c’était une magnifique édition, avec ses 2 scènes ! L’ensemble des artistes et la population nous ont suivis à fond. » Corinne a également rendu hommage à son prédécesseur Francis Matthey, décédé en mars de cette année, « sans qui le sauvetage du bâtiment n’aurait pas été possible. »

Devoir accompli pour Matthias Lebet
Pour Matthias Lebet, coordinateur de la manifestation, « cette édition a nécessité un travail considérable. La scène extérieure a été très appréciée et le beau temps était de la partie ! » Réorientant sa carrière professionnelle, c’est avec un petit pincement au cœur que Matthias nous a confié qu’il quittera ses fonctions dans quelques semaines. Cet événement sonnait un peu aussi comme un remerciement du devoir accompli et du travail fourni ! Cette belle édition rappelle le caractère hautement culturel et populaire de l’Ancienne Poste, pièce maîtresse de l’inscription au patrimoine mondial de l’humanité en 2009. Ça tombe bien ! L’UNESCO fut aussi à l’honneur ce week-end avec la fête de l’urbanisme horloger.

Les nombreux effets bénéfiques de la chaleur
Plusieurs visites guidées ont ainsi été organisées dans la Mère commune. Celles consacrées à l’histoire du Locle, à la rue du Crêt-Vaillant, ou à l’hôtel de ville ont été particulièrement appréciées. Et comme si cela ne suffisait pas, le traditionnel marché de printemps de l’association de développement du Locle a également animé la rue Marie-Anne-Calame. Céline Dupraz, présidente de l’ADL, a relevé la belle affluence et la convivialité de cette manifestation : « De nombreux artisans de la région ont répondu présents, répartis sur une quarantaine de stands. » Pour Thomas Cosandier, maître-grilleur, « cette année était exceptionnelle ! Nous n’avons pas arrêté de bosser ! » Le soleil et la chaleur ont eu de nombreux effets bénéfiques, « cela nous a poussés à nous abreuver régulièrement », plaisante Thomas.

Céline tient encore à saluer la collaboration fructueuse entre la Bastringue, le marché de printemps et les différents acteurs de la place, dont le musée des Beaux-Arts, pour faire vivre notre centre-ville durant cette belle journée de juin. Bref, Le Locle a rayonné sur tous les plans lors de ce week-end exceptionnel.

Genèse de la nouvelle « Ancienne Poste »

Inauguré en 1858, l’hôtel des Postes est le premier édifice loclois de l’ère républicaine. Il accueille tout d’abord une succursale de la régie fédérale des postes, mais également, dès 1868, l’école d’horlogerie. Cet édifice devient ainsi un véritable lieu de formation et de communication, avec, en plus, l’installation en 1884 d’une centrale téléphonique. Cependant, en 1974, l’office postal déménage à Bournot 19. Le bâtiment de Marie-Anne-Calame est alors renommé l’« Ancienne Poste ». Ce lieu se transforme progressivement en un centre culturel autogéré, connaissant une grande émulation. Laissé à l’abandon en raison des finances de la ville, différentes tentatives de réhabilitation de l’édifice sont néanmoins entreprises.

La population rejette son sauvetage avant de l’adopter.

Ainsi, en 1998, le Conseil général accepte un crédit pour sa rénovation. Celui-ci est attaqué en référendum. La population rejette alors le sauvetage de l’édifice. En 2009, un nouveau crédit pour l’assainissement de l’enveloppe extérieure du bâtiment est finalement accepté par le Conseil général. à quelques jours de l’inscription au patrimoine mondial de l’humanité (UNESCO), celui-ci n’est pas attaqué en référendum. Parallèlement, une fondation est créée, assurant la réhabilitation et l’aménagement des locaux. En 2014, la nouvelle « Ancienne Poste » est inaugurée !

 

Photos Stéphane Mercier.
Photos Stéphane Mercier.

Genèse de la nouvelle « Ancienne Poste »

Inauguré en 1858, l’hôtel des Postes est le premier édifice loclois de l’ère républicaine. Il accueille tout d’abord une succursale de la régie fédérale des postes, mais également, dès 1868, l’école d’horlogerie. Cet édifice devient ainsi un véritable lieu de formation et de communication, avec, en plus, l’installation en 1884 d’une centrale téléphonique. Cependant, en 1974, l’office postal déménage à Bournot 19. Le bâtiment de Marie-Anne-Calame est alors renommé l’« Ancienne Poste ». Ce lieu se transforme progressivement en un centre culturel autogéré, connaissant une grande émulation. Laissé à l’abandon en raison des finances de la ville, différentes tentatives de réhabilitation de l’édifice sont néanmoins entreprises.

La population rejette son sauvetage avant de l’adopter.

Ainsi, en 1998, le Conseil général accepte un crédit pour sa rénovation. Celui-ci est attaqué en référendum. La population rejette alors le sauvetage de l’édifice. En 2009, un nouveau crédit pour l’assainissement de l’enveloppe extérieure du bâtiment est finalement accepté par le Conseil général. à quelques jours de l’inscription au patrimoine mondial de l’humanité (UNESCO), celui-ci n’est pas attaqué en référendum. Parallèlement, une fondation est créée, assurant la réhabilitation et l’aménagement des locaux. En 2014, la nouvelle « Ancienne Poste » est inaugurée !

 

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