Pendant 3 semaines cet été, j’ai travaillé à la voirie comme auxiliaire étudiant aux espaces verts. Jardinage, nettoyage et bien plus encore, je partage avec vous cette expérience de job d’été entre dures réalités, relations décontractées, moments pour respirer et grande utilité !
Lundi 30 juin 6 h 30 : le réveil sonne, je me lève l’esprit embrumé par le sommeil. C’est mon premier jour de travail à la voirie de La Chaux-de-Fonds. J’enfile la tenue que le magasinier m’a fourni : un pantalon de travail jaune fluo, un t-shirt de la même couleur et des chaussures de sécurité. Je prends également mes bouchons d’oreille et les lunettes de sécurité. Allons-y !
En un mot : débroussailler (il y a du boulot)
6 h 59 : J’arrive pour timbrer, les poumons en feu et déjà transpirant du trajet à vélo depuis chez moi. Je fais la connaissance de mes collègues et on nous fournit casquette et crème solaire. 7 h 05 : Une fois le camion chargé des outils nécessaires, nous nous dirigeons vers les Pâquerettes. 7 h 20 : Dans le cimetière, un employé communal, bob vissé sur le crâne, me tend une débroussailleuse et un casque à visière tout en me donnant quelques consignes sur la sécurité et la bonne utilisation de l’outil. C’est parti pour débroussailler ! Edit : j’aurais dû écrire, c’est parti pour débroussailler toute la journée !
Installation d’un périmètre de sécurité à MUZOO
Jeudi 3 juillet 7 h 25 : Un nouveau jour se lève. Le chef d’équipe annonce que la piscine de MUZOO doit être vidée car un enfant a déféqué dedans. Dans un élan d’immaturité, j’éclate de rire avec mon collègue étudiant Dany. Nous nous portons ensuite volontaires pour le nettoyage de la piscine, accompagnés d’un employé qui avait déjà effectué cette tâche la semaine précédente. 7 h 40 : Nous installons un périmètre de sécurité avant d’ouvrir la bouche d’égout où se trouvent les cuves que nous devons remplir de l’eau infectée du bassin avant de les vider. 10 h 45 : Le bassin étant vidé, il faut enclencher les pompes pour vider les cuves et nettoyer la piscine au Kärcher avant de remplir à nouveau la piscine avec de l’eau propre et chlorée. 14 h : Le travailleur communal apprend par téléphone qu’il faudra répéter l’opération une seconde fois afin de garantir une eau immaculée.
Après le soleil, la pluie froide s’abat sur nous !
Vendredi 4 juillet 9 h : Les pompes cessent de fonctionner et il reste encore beaucoup d’eau sale dans le fond de la pièce où se trouvent les cuves. Nous nous résignons à expulser l’eau à la «main». Dany remplit les seaux d’eau en bas et je les remonte à l’aide d’une corde pendant que notre collègue nettoie et répare les pompes. Après une demi-heure d’effort, le niveau de l’eau dans la pièce a considérablement baissée et nous pouvons finir le nettoyage final de la piscine.
Lundi 7 juillet 7 h 30 : Fini le soleil et la transpiration, le mercure indique 12 degrés et une pluie froide s’abat sur nous. Nous sommes à 4 pattes dans des massifs en train d’enlever les mauvaises herbes. Nos collègues se regardent entre 2 arrachages de plantes indésirables en répétant : « Mental, les gars ». En effet, il fallait avoir du mental pour garder le sourire en ce lundi matin pluvieux.
Une expérience enrichissantes et des souvenirs plus ou moins plaisants
Mardi 15 juillet 7 h 30 : Après le collège des Gentianes, le rond-point du Reymond, le musée paysan et d’autres endroits, nous arrivons au collège des Endroits qui possède une surface verte en pente gargantuesque. De nouvelles tâches s’offrent à nous. Allez, on remonte encore les manches. Vendredi 18 juillet 7 h : Dernier jour de travail, nous en avons presque fini avec le collège des Endroits qui nous aura occupés 3 jours durant. Il ne nous reste plus qu’à ramasser le foin. Vendredi 18 juillet 16 h 15 : Le dernier timbrage est effectué ! Nous saluons une dernière fois nos collègue, la tête pleine de souvenirs plus ou moins plaisants mais forts d’une expérience enrichissante.
