Le Locle, la cousine dépressive de La Chaux-de-Fonds ?
Il est 2 h du matin, je n’ai toujours pas écrit ma chronique, je suis manifestement atteint du syndrome de la page blanche ! Je suis submergé de questions, comment le peuple des Montagnes neuchâteloises va-t-il réagir s’il ne peut pas lire ma chronique ? Vais-je me retrouver dans un scandale, ou pire encore, une manifestation anti-Nathan Thomas car les lecteurs seront mécontents ? Il faut que je me reprenne en main ! Mais qui pourrait bien m’aider ? La ville du Locle ? Eh oui, Le Locle sait parfaitement embellir l’inexistant, je vais donc utiliser son business plan ! Explications en 4 leçons simples.
Leçon n°1 : s’autoproclamer capitale mondiale de quelque chose.
Le Locle a décidé de s’autoproclamer capitale mondiale de la Saint-Valentin. Alors c’est vrai que c’est pas la première chose qui me serait venue à l’esprit. J’aurais peut-être préféré capitale mondiale autoproclamée du kebab – en raison du nombre incalculable de kebabs à la place du Marché – ou encore capitale mondiale autoproclamée des ascenseurs qui ne marchent pas, à l’image du remontoir. Mais bon, je vous ai assez fait la blague, je coupe le fil et la mets sur « off ».
Leçon n°2 : avoir un slogan tape-à-l’œil !
Le Locle, qualité de vie ! Je vous jure que j’ai essayé de le comprendre… Mais des fois, il faut lâcher prise et ne pas être 100 % terre à terre je pense…
Leçon n°3 : s’affirmer !
Pendant très longtemps, la ville du Locle, c’était un peu la cousine éloignée, dépressive de La Chaux-de-Fonds. Mais maintenant, elle fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO, même moi j’y ai pas cru quand on me l’a dit. Elle peut donc s’affirmer face aux critiques.
Leçon n°4 : qui aime bien châtie bien.
J’ai choisi la facilité en taquinant la ville que je porte dans mon cœur, qui est tout de même une superbe commune (et je ne dis pas ça parce qu’ils vont financer mon spectacle et que j’ai peur qu’ils ne me donnent plus d’argent à cause de ma chronique, promis).
Au final, c’est en marchant sur cette terre si particulière que j’ai réussi à transformer l’inexistant en une merveilleuse chronique à son image. Le Locle, c’est bluffant non ? Voilà un nouveau slogan qui claque !

























