Une prime par tête qui ne cesse de gonfler, un système de santé désuet face aux enjeux actuels, des défis à venir plutôt complexes. Autant de raisons pour poussent le Conseil d’État à donner l’impulsion pour les premiers pas d’un réseau cantonal de soins intégrés.
Réfléchir à un maillage inter-institutions
L’organisation actuelle du système de santé est le fruit d’une construction historique. Le mille-feuille, devenu ingouvernable, nécessite un changement de paradigme dans un cadre légal très contraignant. Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNe), Centre neuchâtelois de Psychiatrie (CNP), soins à domicile (NOMAD) ou encore AROSS, le paysage est décousu. Pour fluidifier et coordonner, le gouvernement lance une réflexion impliquant les présidents des 4 entités, invités à proposer des synergies et un possible regroupement des établissements. Une première phase d’analyse qui définira les transformations nécessaires est attendue pour l’été 2027.
Tous pour un
L’important dans la santé « c’est de la conserver » comme le chantait Henri Salvador. Pour la conserver, pour être bien soigné et accompagné, le Conseil d’État veut constituer un réseau cantonal des professionnels de la santé. Objectifs du modèle : promouvoir la santé, organiser la prévention, réduire les hospitalisations inutiles et diminuer les délais d’attente.
Les réseaux, nécessaires à une vie humaine de qualité
Au XXIe siècle, les réseaux font la différence. Au cœur des systèmes informatiques et de la société, ils permettent un fonctionnement communautaire amélioré. Généralement, plus vastes et meilleures sont les connexions, plus rapides et plus efficaces sont les services rendus. Dans sa volonté de créer un vaste réseau intégré, le Conseil d’État veut inclure chaque acteur impliqué dans le système de santé, qu’il soit public ou privé. La prochaine étape de la feuille de route précisera les échéances et les mesures à prendre, sachant que les premières pourront s’appliquer dès l’année prochaine.




























