Ancrée dans notre histoire horlogère, la Braderie et Fête de la montre sait vivre avec son temps. Depuis 2003, elle fait Pod commun avec les Horlofolies, la biennale de déambulation qui complète la Plage des Six Pompes, sans marcher sur les pieds du festival des arts de rue.
Les compagnies réunies proposent fééries, espiègleries et fantasmagories. Présentées en page 2 et 3, elles sont aux cortèges ce que les feux d’artifice sont aux petits vésuves à cinq balles.
Tiens, une thune ! C’est le montant prélevé aux visiteurs lorsqu’ils chargeront leur carte cashless, remplaçant l’argent comptant. Indispensable pour payer sa tournée ou pour découvrir les innombrables spécialités culinaires d’ici ou d’ailleurs, servies au fil de plus de 150 stands. Gargantua en aurait bavé d’aise.
Depuis deux semaines, l’apparition sur l’avenue Léopold-Robert des bornes qui alimenteront les stands en eau et électricité a fait monter la tension. Pour tout Meuqueux, petit ou grand, ce rituel préparatoire est déjà jubilatoire. La Braderie arrive !
Bien sûr, des Montagnons grognons, oubliant les huit concerts gratuits offerts, n’ont pas manqué de décrier le cashless appelant même au boycott. Tant pis pour eux.
Que celles et ceux qui y viennent savourent le temps de ces grandes retrouvailles. Et si on se croise, on se paie un verre, en mode cashless, d’ac’ ?
