Avec le temps qui passe, les temps qui changent, les femmes et les hommes qui évoluent, la vie, notre vie, paraît linéaire mais en fait, elle ne l’est pas.
Etant croque-mort depuis l’âge de six ans à la ferme où mon papa était croque-mort, on conduisait les défunts de leur domicile au cimetière avec le corbillard en bois et le cheval. Je préparais, avec mon papa, le cheval, le corbillard et aussi les fleurs.
Durant toute mon enfance, j’ai organisé les enterrements de nos petits lapins, chats, ou poussins de la ferme où dans notre verger un coin y était réservé. C’était mon petit cimetière.
J’allais piquer des fleurs dans le jardin pour avoir un petit bouquet pour chaque espèce de mes animaux qui mourraient.
A l’âge de seize ans, j’étais tout jeune croque-mort dans l’entreprise de menuiserie et pompes funèbres où j’apprenais surtout menuisier.
A vingt-deux ans, je reprenais une entreprise de menuiserie et pompes funèbres.
Arrivé dans ma 70e année, je suis toujours passionné et en activité dans ce beau métier.
J’ai partagé mon expérience dans mon premier livre « Passionnément croque-mort » ainsi que dans « La vie en roux ». Prochainement paraîtra « Passionnément croque-mort 2 », évoquant la période Covid-19.
Sans avoir la prétention d’avoir raison, je décris les particularités parfois invraisemblables de mon activité en tant que croque-mort.
Et quand je regarde mon parcours, je le vois marqué par cette période de pandémie Covid. Je suis reconnaissant et heureux d’avoir pu apporter mon aide durant cette crise et d’avoir eu la chance de ne pas être infecté.
S’il y a une moralité, soyez et soyons vigilants et prudents pour ne pas mourir trop vite ! Surtout, acceptons ce beau cadeau qui est la vie et apprécions chaque instant. Restons positifs dans le moral et… négatifs lors des test Covid !
Que le meilleur pour vous.