François Gerber et son pote Mirko Buvac étaient affairés avec un drôle d’outillage, ce mardi 18 octobre, dans le jardin de la rue Jardinière 65. C’était jour de vendanges. Oui, à 1000 mètres ! Ancien membre des Vignerons montagnons, François Gerber précise que son raisin, un plant américain au goût de bonbon ne correspond pas aux critères. « Ils travaillent des cépages d’ici. Moi, je continue avec mon raisin. Je l’adore ! ».
Il reste quatre ceps des six plantés il y a 25 ans. Et alors, cette récolte ? « Pas la plus abondante, mais à coup sûr la meilleure, très riche en sucre », note François. « Goûtez ! », lance Mirko un grappe en main. Et c’est vrai que la chair particulière des grains est très douce, voire douçâtre.
« On est complètement amateurs, mais on s’améliore chaque année », rigole le duo. Pour goûter la vingtaine de litres de ce millésime, il va falloir attendre 2023. « Je le mettrai en bouteille après Noël ».