A la cueillette de petits réconforts

Giovanni Sammali

Est-il besoin de rappeler combien, ô combien…, cette époque est désarçonnante, déstructurante, aliénante ? D’une pandémie à une guerre, du réchauffement aux aliments pesticidés, de l’hystérie des réseaux sociaux à la désertification relationnelle, il y a de quoi en perdre son optimisme, ses espoirs.

 

Est-ce l’instinct de survie ? L’élan primal ? Notre humanité qui essaime dans ce contexte déliquescent ? Nous cherchons toutes et tous à quoi nous raccrocher.

 

En ce sens, la cote des produits du terroir, du commerce local et des circuits courts et la sobriété heureuse opposée à la consommation orgiaque marquent l’avènement d’une nouvelle forme de cueillette : la chasse aux petits réconforts.

 

Pour Mike Fahrni c’est une pause-café. Pour Valère Gogniat, c’est retrouver les sensations immuables d’un match du HCC. Pour nombre de client-e-s, c’est payer ses achats avec sa carte abeille. Dans les utopies dessinées des écoliers, c’est une ville plus verte et magique. Pour des citoyens solidaires, c’est s’investir dans l’accueil de réfugiés.
Parmi les petits bonheurs régressifs rassérénants, la cueillette des morilles, qui pointent leur chapô, n’est pas des moindres. Pour goûter à ce frisson, notre site et notre page Facebook vous offrent une quête en ligne.

 

Ouvrez vos yeux. Et savourez vos découvertes !

 

Bonne cueillette à toutes et tous.

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