Y croire, malgré la peur et l’inertie

Alma Diaz

Acidification des océans, bombardements, consommation abusive, désertification, extinction de masse, famines, guerres, hyperindividualisme, inégalités, jungles rasées, kérosène, léthargie de la majorité, ouragan, productivisme, quarantaine, racisme, sexisme, tuerie, ultranationalisme, violence, white supremacy, xénophobie, « y a qu’à », zéro net.

Autant de mots qui suscitent crainte et anxiété en moi comme en beaucoup d’autres jeunes qui craignent pour leur avenir, qui ont peur même. Peur de devoir vivre une apocalypse climatique, peur de voir le monde irradié pout toujours à cause de l’orgueil de quelques hommes, peur face à des catastrophes qui ont été annoncées, contre lesquelles nous nous battons de toutes nos forces et dont nous voyons malgré tout les premiers signes.

Peur, enfin, parce que nous nous sentons seuls face à l’avenir sombre qui nous attend.

Pourtant, malgré le nœud dans ma gorge, la boule dans mon ventre, les larmes de mes yeux, malgré ma peur et l’inertie de la majorité, je continue de croire que nous allons sauver la Terre, empêcher l’extinction de notre espèce et construire un monde meilleur. Dans les moments de désespoir, une citation de Gandhi me revient toujours et avec elle l’espoir : « La force ne se traduit pas par des capacités physiques mais par une volonté indomptable. » A nous donc d’avoir pour volonté d’améliorer notre futur commun, à nous d’être solidaires et de mettre nos volontés en commun pour qu’elles soient si fortes que personne ne puisse les dompter.

A nous d’espérer et d’être volontaires car c’est seulement ainsi, je crois, que nous réussirons à créer un avenir désirable pour tous.

 

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