Cinq ans après le oui du 12 février 2017, rares sont les voix qui, même parmi les plus acharnés centralisateurs de l’époque, regrettent que le Canton ait opté pour deux hôpitaux de soins aigus. Le bourbier de Rennaz (VD/VS) et la pandémie de coronavirus ont renvoyé nombre de pseudo-expert-e-s à leurs études et l’ère est à la décentralisation.
Le site chaux-de-fonnier du RHNE, qui reprend du poil de la bête, est acquis. Mais il s’agit de trancher entre deux options. Reconstruire plus beau qu’avant ? Du côté
des Combettes ? Au Crêt-du-Locle pour profiter des contournements routiers et séduire le voisin loclois ?
Ou faire du neuf avec du vieux ? Réhausser la tourelle ? Avancer les façades pour agrandir les chambres tout en dotant le paquebot d’une isolation ad hoc ? Attention si certains crient à l’impossible : cela reste à vérifier. A l’époque de la campagne H+H, d’une virulence rare, il s’affirmait aussi que le bâtiment était en état de mort imminente…
Au fond, ce qui importe, pour la démographie et la prospérité des Montagnes, partant du Canton, c’est de réussir le virage choisi ! Pour rayonner, pour cartonner, le Haut doit mettre en avant un bel hôpital, performant, sûr, rassurant.
Reconstruit ou retapé. Surtout plus beau qu’avant. Dans dix ans ! En cerise sur le gâteau de la métamorphose ferroviaire et routière en route pour l’horizon 2030. Grisant, non ?
