Nous devons être climato-optimistes

Raphaël Domjan
Eco-explorateur et conférencier

Lorsque j’ai pris conscience de la réalité des changements climatiques, au début des années 2000, il fallait lutter contre les climato-sceptiques, lesquels nous expliquaient qu’il n’y avait pas de problème. Plus récemment tout a basculé. La réalité des changements de notre climat s’est imposée à nous. Et il faut maintenant faire face au climato-pessimisme, posture probablement plus dangereuse que la précédente. Elle pourrait limiter notre capacité à changer notre monde et à le décarboner.

Il est l’heure d’adopter une attitude climato-optimiste : nous avons les capacités techniques et économiques pour changer. Il nous faut utiliser toutes les énergies que la nature nous met à disposition. L’énergie solaire est la première à devoir être utilisée, surtout ici en altitude au-dessus du stratus, mais le vent doit aussi être exploité afin de combler le déficit de production hivernal des panneaux solaires. Il s’agit aussi d’investir dans la production d’énergie renouvelable provenant de la biomasse et dans l’utilisation de l’énergie géothermique.

La région de La Chaux-de-Fonds profite d’une situation favorable en terme de potentiel d’énergies renouvelables. Couplée à son savoir-faire légendaire, la Ville pourrait montrer l’exemple bien au-delà des frontières cantonales. Je compte sur les citoyennes et citoyens du Haut pour montrer, tout en gardant les pieds sur terre, le chemin d’une société plus respectueuse de l’environnement à ceux qui, parfois, manquent de hauteur.

 

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