Aperçu non exhaustif des tables sympas à la Tchaux
À La Chaux-de-Fonds, ce ne sont pas les restaurants qui manquent. Diner d’affaire et rigolades, végans, tendances ou traditionnels. Il y en a pour tout le monde. On s’y perd un peu dans les 189 bars et restaurants de la Ville de La Chaux-de-Fonds (ceux où l’on peut consommer sur place). Le Ô se met à table pour vous proposer un aperçu (non exhaustif) d’adresses et plans originaux de la région, non sans souligner qu’elle est des plus attractives au niveau national. Bon app’ !
Plat du jour et entrée à Fr. 10.- !
Pour ce qui est du meilleur marché, Ekir et La Source sont imbattables : normal, il s’agit de restaurants sociaux, ouverts à tous (voir encadrés). Pour les autres, la palme revient au Tivoli (rue de l’Est 22), pour son plat du jour avec entrée à Fr. 10.–. « Et c’est bon ! » lance une cliente en terrasse. L’emblématique Café des Faucheurs, moins cher de Suisse dans les années 90 (menu à 8fr50) reste des plus abordables : salade du jour plus plat pour 13fr50.
Petite faim et peu de temps ? La Tchaux regorge d’options. Comment ne pas mentionner ses deux crêperies presque historiques Poivre et Sel et Back et Buck ! Ou encore Chef Fallafel, classé aux International Falafel Award de 2019 et numéro 1 des restaurants de la ville sur TripAdvisor!
Traditionnel et local, la buvette Les Maillards ou les Roches de Moron mettent en avant le terroir neuchâtelois dans un cadre paisible, aux abords de la ville. Mais La Tchaux c’est aussi se sentir en vacances, à deux pas de chez soi ! Libanais, chinois, japonais, italien, grec, turc, thaï, indien, pakistanais, portugais, africain, européen ou encore américain. Et on en a coup sûr loupé ! Des restaurants à l’image de la ville : cosmopolites et multiculturels, reflets de sa longue tradition d’accueil. Aussi, si le mythique Cercle français a disparu, Espagnols et Portugais notamment ont toujours le leur.
Côté gastronomique
Une envie d’escapade plus gastro ? Au Locle, Chez Sandro propose une cuisine italienne authentique, recommandée par les guides. Côté étoilés, la Maison Wenger au Noirmont offre un menu en neuf plats. Un « Velouté aux deux Orties du Parc du Doubs et Oxalys, épeautre de la ferme d’Evrasse toasté à la crème double des Reussilles » en entrée, vous en dites quoi ? Et à mi-chemin, le restaurant du Golf Les Bois met à l’honneur les chanterelles fraiches durant ce mois de juin !
Et finalement, pour viser haut, citons entre autres le Grand Hôtel Les Endroits, la Parenthèse, la Brasserie de l’Hôtel de Ville, la Différence, la Halle des Sens. Si avec tout ça, vous n’avez pas envie de sortir ce soir…
La Tchaux : 34 % moins chère !
À La Chaux-de-Fonds, le menu du jour se situe entre 7 et 35 francs et coûte en moyenne 16,50 francs. Pour Sion, c’est 19 francs, Fribourg 20 francs, et la note monte à 25 frs pour Lausanne et Genève.
À titre de comparaison, la fourchette nationale se situe entre 15 et 40 francs.
En moyenne, manger à La Tchaux coûte 34 % moins cher qu’à Lausanne, Genève, Berne ou Zurich ! (sources : numbeo)
Contacté, Rudolf Lanz, chef d’information à l’Office de la Surveillance des prix, précise : « Monsieur prix ne surveille pas un domaine comme le plat du jour, soumis à la libre concurrence. »
À Tourisme neuchâtelois Montagnes, Vincent Matthey ajoute : « C’est surtout la convivialité des restaurants, ainsi que leur authenticité qui est relevée par les visiteurs. Même si les faucheurs et leur prix légendaires ont pendant longtemps, y compris après leur fermeture, été une attraction touristique. »
Les imbattables pour petits budgets
Ekir, tenu par des bénévoles, propose en semaine, sauf le mercredi, un menu complet à 7 francs. La boisson est à 1 franc et le pain et l’eau, gratuit. « Cuisine d’Espagne, du Pérou, d’Afrique, et le mardi un menu vegan, nous couvrons tous les pays. Le menu est composé d’une semaine à l’autre avec les bénévoles », explique Daniel Prakman, exerçant dans l’établissement (voir encadré), sis Serre 90.
De l’autre côté de la ville, rue de la Cure 3, La Source offre aussi des menus complets pour petits budgets. « Le tarif est à 5 francs pour les apprenants du programme cantonal Espace. Il passe à 10 francs (AVS, AI, chômage, étudiants, détenteurs carte Caritas), 15 francs pour les autres », précise le chef Esteban Jospina. « Ce lieu unique de rencontre entre des gens issus de la migration et les Chaux-de-Fonniers s’inscrit dans l’héritage populaire de la ville. En cuisine, car nous avons entre quatre et six stagiaires migrants, en fin de cursus. Et dans la salle, car nous sommes dans le même bâtiment qu’Espace, un lieu d’apprentissages et d’échanges pour favoriser l’intégration sociale et professionnelle des personnes issues de la migration. »
A noter : une variante végétarienne est proposée chaque jour.
Terrasse, ô terrasse, qui est la plus belle pour boire un verre ce soir ?
Poser la question à vos collègues vous vaudra des réponses à l’image de la variété des possibles ! Quelle est votre terrasse préférée de la Métropole horlogère ? Les terrasses chaux-de-fonnières ont tout pour plaire. Disséminées le long du Pod, avec la Brasserie de la Fontaine comme point d’ancrage, mais aussi celles de la place du Marché piétonnisée, de la place des Marronniers, Chez Gilles à la place des Lilas, ou des rues excentrées, sans oublier celles des abords de la ville, comme l’incontournable du Grand Hôtel des Endroits et ses broches. Pour ne citer qu’elles.
Les réponses qui nous ont été données comptaient aussi la terrasse du Restaurant de la Piscine, celle du Mini-Golf et des propositions plus surprenantes pour ne pas dire inédites, comme la terrasse de Dino’s Pizzas, à l’arrière de la rue de l’Hôtel-de-Ville 39. « Elle est méconnue et intimiste. Et si on aime les spécialités italiennes de José, on est servi alla grande », souffle un habitué.
Plus éloignées, mais gagnant à être connues, celles du camping de La Cibourg, avec sa place de jeux, de l’Auberge du Grand-Sommartel, ou des métairies des crêtes du Jura avoisinantes, sans oublier les Roches-de-Moron.
