Vous avez dit sensible ? Notre dossier sur la toponymie, pour expliquer comment et par qui sont baptisés nos rues, couverts et autres places, échauffe les esprits.
Il a inspiré des propositions. Elles donnent certes dans la provocation, mais ne sont pas gratuites pour autant. Repiquer de piquants termes dans le jargon technique horloger ne ferait-il pas sens alors même que l’urbanisme chaux-de-fonnier est inscrit à l’UNESCO ?
Alors que la démocratie participative est si politiquement correcte, pourquoi les noms de rues resteraient-ils la chasse gardée d’une commission hermétique, aux allures de cercle omniscient ?
Et si la toponymie était rendue au peuple ? Ce sont avant tout ses rues et ses places qu’il s’agit de (re)baptiser !
Fédératrice, la toponymie ? En tous cas le miroir d’une région et de ses grands noms. Mais ils sont rares ceux (et surtout celles) à figurer à la fois dans les rues de la Métropole et du Chef-lieu. Et la descente s’avère plus facile que la remontée : Numa-Droz, Léopold-Robert, Abraham-Louis Breguet, Alexis-Marie Piaget contre Guillaume Ritter et le controversé Louis Agassiz…
Voilà un sujet de discussion tout trouvé à lancer autour des stands de la Fête des Vendanges, qui plus encore que la Braderie et ses Horlofolies est un événement fédérateur par excellence.
Santé et belles libations lacustres !