Dans les compositions sur lesquelles je travaille, j’essaie de véhiculer des messages simples et sincères, fidèles à nous-mêmes. Mais je n’ai ni la prétention ni l’objectif d’écrire des textes moralisateurs sur la société, etc. : raconter de belles histoires me suffit.
Lors de mes concerts avec mon groupe Sambalekuï, j’essaie ainsi de donner un maximum d’énergie et de passion. Je me donne pour transmettre un maximum de joie et de bonne humeur aux gens présents sur le moment.
Il est bien entendu légitime que tout le monde ne s’ouvre pas à cet état d’esprit, et je ne peux rien imposer, là n’est pas mon but. Je constate cependant que parfois, certaines personnes ont un mal fou à simplement répondre à un sourire gratuit, et je trouve ça malheureux.
Je constate qu’actuellement dans cette société fermée, un simple sourire amical peut être pris pour une provocation. Pourquoi n’osons-nous pas plus nous parler, nous soutenir les uns les autres ? Pourquoi devons-nous nous battre à la moindre occasion ? Pourquoi se provoquer sans cesse… dans quel but… ?
Essayons de garder une part d’amour en nous, une part de bon sens. Soyons nous-mêmes, osons être sympas, ouverts. Osons nous soutenir quoiqu’il arrive, en ces temps difficiles. Sourions-nous, prenons-nous dans les bras.
Arrêtons d’aller chercher des problèmes là où il n’y en a pas, et de perdre de l’énergie pour rien. Concentrons-nous sur ce qu’il nous est cher, notre famille, nos amis.
Préservons ce qui nous est précieux, et surtout… sourions le plus possible. Dansons, chantons, entourons-nous. Amour et paix.
Vive la vie, vive la musique !
