Vous aussi, vous l’avez senti ? Il y a eu comme un déclic dans notre relation. Oh, pas un coup de foudre, n’exagérons rien. Mais un lien grandissant. Déjà presque un rituel, qui voit chaque vendredi matin protester les quelques habitants privés de leur Ô hebdomadaire, par la faute des incompréhensibles caprices de la distribution postale.
Signes de cette passion naissante, de cette flamme qui ose se déclarer ? Le message de Circo Bello, inquiet de savoir si sa soirée de feu de ce samedi sera annoncée ; celui de Quartier général s’enquérant du partenariat qui mettra à la Une son Supermarché de Noël ; l’appel du pied d’Ellen Herz, l’ethologue de l’UniNE tombée en amour de la Tchaux, pour un prochain article.
Il y a aussi les descendants de Léopold Robert qui ont voulu partager ici des morceaux d’histoire, alors que notre série sur le barrage du Châtelot permet le petit miracle d’élucider l’énigme de l’auteur inconnu de 178 photos du DAV.
Et bien sûr, tous vos messages. La lectrice qui en réaction à « Ô châteaux », nous offre une leçon socio-historique impromptue. Le lecteur qui prend à contre-pied notre propos sur les éclairages nocturnes. Cet autre qui nous interpelle, photo à l’appui, sur le nouvel escalier de la rue du Lazaret (message transmis à la Ville !).
Au bonheur de ces partages petits et grands, édifiants ou futiles, drôles ou fâchés, tenez-vous-le pour dit : Le Ô, c’est vous.
Et entre nous, on se dit tout.
