« Moi je suis tango, tango »

Giovanni Sammali

Olivier Sidler enseigne avec passion

Le tango argentin, il est tombé dedans il y a 20 ans. En lisant un livre ! « J’ai dansé jusqu’à 30h par semaine », glisse Olivier Sidler. « On danse avec son partenaire, avec la musique, et tout à coup, on est envahi, on devient tango, agi par lui… Il fait naître en nous un rôle. Il y a le guide, le suiveur ». Mais pas de souci d’(in)égalité entre sexes : « Chacun son rôle, chacun sa manière. La femme est complètement présente. Le tango demande de l’opposition, de la résistance, c’est de cette tension que nait l’harmonie ».

Ce décorateur et sculpteur consacre 40% de son temps à enseigner cette danse. Depuis septembre, à la rue du Grenier. L’ouverture de la Dançetaria (lire notre article), où il a failli s’installer, permettra à ses élèves d’aller mettre en pratique leurs pas ! La démo avec Caroline, qui danse depuis 4 ans, donne envie d’essayer. Pour elle, le tango, c’est… « Apprendre à être en relation avec l’autre ».

www.otango.ch

Olivier et Caroline en action. (photo gs)
Olivier et Caroline en action. (photo gs)

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