Un nouvel hôtel, fort bien ! Mais il en faudra plus !

Théo V. Rijk
Etudiant, membre parti vert’libéral

La Chaux-de-fonds, cette ville qui règne sur les Montagnes neuchâteloises depuis son développement industriel, n’est plus la cité de premier rang qu’elle fut. 

Cette magnifique ville, à l’urbanisme dessiné par les décennies passées, se vide, et malgré certains efforts faits par notre Conseil communal, chaque année des contribuables en moins et des dettes en plus nous emplissent de doute quant à son avenir. 

Mais alors que faire ? N’étant qu’un jeune sans bien grande expérience du monde politique et économique, je n’ai guère la prétention de vouloir révolutionner notre gestion communale. Cependant, cette gestion me paraît quelque peu… originale. 

Chaque année et malgré l’argent qui ne rentre pas, des sommes astronomiques sont investies dans toute la ville, rendant les rues plus belles que jamais, mais les comptes plus vides d’année en année, et malgré ses investissements herculéens, qui me semblent bien sisyphéens, la Ville ne fait que trop peu pour attirer les contribuables aux volontés d’investir. Et ceux-ci, dès lors qu’ils brandissent une liasse, en plus de se faire bien trop généreusement taxer, se retrouvent avec des embûches administratives dès qu’ils souhaitent rénover ou investir à nouveau dans leurs bâtiments. 

Notre avenir se fane avec le départ des contribuables, mais une lueur d’espoir persiste, grâce au nouveau projet hôtelier qui, avec une certitude certaine, va donner un nouveau souffle à notre ville. Mais cette seule mesure ne suffira pas : il nous faut persister à innover et remettre sur pied notre belle ville, pour qu’un jour, peut-être, nous puissions enfin être à nouveau fiers de nos racines. 

 

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