Noël, moi je change, toi tu ne changes pas

Clara Santo
Lycéenne

Quand nous pensons à Noël et à ce qui rend cette fête spéciale, une ambiance scintille dans nos pensées. Celle des guirlandes éclairant une balade glissante, des moments au coin du feu crépitant de fous rires, la neige qui tombe et l’odeur des biscuits en train de cuire.

Cependant pour nous, jeunesse, c’est presque difficile de trouver du temps pour se réjouir. Puisque pendant l’année qui relie les guirlandes, nous sommes occupés à coudre le patchwork de nos personnalités, à choisir entre les morceaux de tissu et à essayer de comprendre comment ficeler tous les projets qui ne sont pas très bien cousus. C’est que, entre deux Noëls, nous construisons la personne qui sera à table l’année prochaine.

Et peut-être que si douze mois passent vite pour la plupart des adultes, pour nous néanmoins, ils sont bien plus conséquents. Il y a un monde entre dix-sept et dix-huit ans qui ne subit pas le même impact que celui entre quarante et quarante et un.

Et pourtant, le rituel ne change pas. Petits ou grands, la magie de Noël suspend le temps et fait de toutes ces aventures de l’année une sorte de chemin tracé qui mène à cet instant. 

Quelle beauté de réunir autour d’une table ou d’un sapin ceux qui se cherchent et ceux qui ne se sont jamais trouvés. 

Enfin, maintenant, les jeunes ont le temps de s’impatienter. 

Et comme le nœud rouge autour du cadeau que nous avons si mal que bien emballé, Noël est la touche finale qui, presque rassurante, embellit chaque fin d’année.

 

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