Cette année va paraître un ouvrage retraçant la passionnante histoire plus que centenaire de l’EMS de La Sombaille.
Dans ce porte-plume, à la veille de la Saint-Valentin, j’aborde un des thèmes de ce livre : la vie des pensionnaires et ces moments d’amour, de célébrations et de tendresse. Il n’y a pas d’âge pour aimer ! Il faut attendre les années 70 dans le canton, et pour La Sombaille 1975, pour voir arriver la mixité hommes femmes dans les maisons de retraite.
En 1982, à La Sombaille, s’officialise l’aboutissement de sentiments forts partagés entre deux résidents. Flora Lecoultre et Alexandre Guerne, âgés de 87 et 86 ans se fiancent, sous le regard bienveillant du nouveau directeur, Emile Saison et des invités. La presse relate dans L’Impartial du 20 mars avec ce titre : Les merveilleux fiancés du printemps. Alexandre indique « qu’il a dû se résoudre à quitter son appartement pour venir à La Sombaille. J’ai fait débarrasser mon ménage par mes enfants, mais je ne regrette rien. Ici j’ai touché le gros lot ».
La date du 3 juin 1994 est synonyme du 1er mariage entre résidents. Nelly Arnaud et Roger Aeschlimmann, veuve et veuf, unissent leur destin à l’Hôtel-de-Ville de La Chaux-de-Fonds. Comme l’indique le quotidien local : « l’originalité de ce mariage, c’est que les deux tourtereaux totalisent 163 ans ! Les circonstances tiennent à une visite à l’hôpital de Nelly. Elle rend visite aux pensionnaires de La Sombaille hospitalisés, ce qui est le cas de Roger, et soudain un coup de foudre suite à un échange de regards de ces deux octogénaires.
Des moments d’exception, empreints de tendresse et de sentiments ayant résisté au temps, en transcendant le cours de leur vie.
Bonne Saint-Valentin, quel que soit votre âge !
Prochaine parution : La Sombaille en son siècle – la vie d’un EMS à La Chaux-de-Fonds de 1915 à nos jours, Editons Alphil.