Le Bachelor universitaire : toute une expérience

Joyce Joliat
Etudiante en communication à l’UniNe

En septembre 2020, l’Université de Neuchâtel rouvre ses portes à plusieurs centaines d’étudiants, au plein milieu d’une pandémie mondiale. Je fais alors partie de la nouvelle volée d’élèves, faisant leurs premiers pas au sein de cette université. Le campus est accessible mais modifié par des mesures sanitaires : les étudiants ne sont autorisés à se rendre sur place qu’une semaine sur deux, en gardant une certaine distance et en portant le masque. Rapidement, ces restrictions ne sont plus suffisantes et nous sommes toutes et tous invités à rester chez nous. Je valide alors ma première année de Bachelor depuis ma chambre, en expérimentant la vie universitaire à travers un écran d’ordinateur.

Ce n’est qu’une année après que les choses semblent revenir à la normale. Je redécouvre les auditoires, qui sont cette fois remplis de monde. Je fais enfin la connaissance de mes camarades de classe, avec qui j’ai partagé une année de cours en visioconférence. Je comprends rapidement qu’il y a tout un aspect social autour de l’Université, notamment apporté par les dizaines d’associations estudiantines. Ces dernières proposent aux étudiants de se rejoindre pour parler de littérature, pour faire la fête, pour faire des soirées raclette ou encore pour réaliser des émissions radio. Etant étudiante en communication, je choisis cette dernière option et rejoins la radio estudiantine Ondes Azur. Je participe alors à ma toute première chronique radio, dans le grenier d’un des bâtiments agencé en studio d’enregistrement.

Une année après, j’arrive à la fin de mon cursus et ai bientôt mon bachelor en main. Une question résonne alors : et maintenant ? Pourquoi pas écrire dans Le Ô ?

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