C’est plus qu’un bruit qui court. Le Ô a appris de bonne source qu’un rapprochement est en route entre la Convention patronale et la Fédération horlogère. Au bout du fil, un brin surpris, Ludovic Voillat, secrétaire général de la CPIH depuis novembre dernier (Le Ô du 28 oct.) se refuse à tout commentaire… sans opposer de démenti. Ce qui corrobore notre information.
Selon nos informations, des groupes de travail ont été formés et mènent des discussions pour trouver des synergies entre les deux institutions. Sans empiéter sur le terrain de l’autre : chacune mène des missions différentes au sein de l’industrie horlogère (la CP est plus centrée sur les employeurs et l’emploi, la FH sur une promotion et une défense de l’industrie au plan plus large).
Le mariage – de raison ou non – va en tous les cas prendre du temps. Il n’y a qu’à penser à la complexité d’unir des caisses de compensations aux avoirs colossaux des deux faîtières.
Pour rappel, la CP réunit 51’604 travailleurs, et 507 marques horlogères en dépendent. C’est un mariage hollywoodien qui se prépare.
