Lundi prochain, après une nuit agitée par les résultats d’élections servis en boucle, il sera trop tard pour pester sur celles et ceux que vous n’avez pas élus. Si votre sommeil est entaché de figures politiques aussi urticantes que les voraces punaises de lit, vous l’aurez bien cherché ! « Voter ça ne m’intéresse pas et je n’y comprends rien ; ce sont toutes et tous les mêmes » !
Autant d’excuses à l’emporte-pièce qui cachent votre paresse. Comment faire évoluer le taux de participation se demandent les autorités ? En incitant celles et ceux qui font entendre leur voix à motiver la majorité silencieuse en lui faisant comprendre que voter c’est choisir. Dans le contexte actuel, avec des décisions qui engageront notre pays en matière de santé publique, d’assurances sociales, de réchauffement climatique et d’énergie – sans parler des tractations rampantes avec Bruxelles – choisir nos six représentants à Berne est un devoir et même un privilège ! À l’heure du renforcement des régimes autocratiques, observez ce qui s’est passé dimanche dernier en Pologne avec la victoire d’une coalition du centre sur les nationalistes au pouvoir. À deux jours du scrutin, il est encore temps de choisir qui ira à Berne, de glisser l’enveloppe officielle dans l’urne de l’administration ou de vous rendre dimanche matin à Espacité de 10h à 12h pour voter. Il n’est pas trop tard pour bien dormir !
