Ne manquez pas la course des Pères Noël !

Giovanni Sammali

Le moment emblématique de la course voit s’aligner rennes, lutins, paquets cadeaux, Mères Noël et autres. Chauds les cœurs ! Direct facebook sur Le Ô à 16 h 30 !

Le record est tombé mardi déjà. Vous étiez déjà 3091 inscrit·e·s juste avant midi contre 3067 en 2008. Un succès qui souligne l’engouement et le rôle fédérateur que joue l’épreuve pour les deux villes du Haut et l’ensemble de la région. D’où que l’on approche le Pod ce samedi, l’ambiance Trotteuse-Tissot sera là, rythmée par les coups de pistolet du starter : coureurs à l’échauffement, commentaires du speaker, public tapant du pied et encourageant les coureur·euse·s pour se réchauffer, odeur du vin chaud, sans oublier les petits groupes de Pères Noël et autre personnages déguisés.

La course qui leur est réservée est emblématique de la convivialité de la manifestation. Rennes, lutins, paquets cadeaux, Mères Noël et autres se lancent dans une joyeuse déferlante costumée, qui réunit tout petits, parents, grands-parents, valides, et personnes en situation de handicap. Un vrai moment de partage, qui par moment submerge de belles émotions, donnant le départ à l’esprit de Noël.

Si vous n’êtes pas dans la course, et que vous ne pouvez pas y assister, Le Ô vous proposera une retransmission en live sur facebook.

Le Marché de Noël dans la course

La Corrida urbaine chaux-de-fonnière, doublée de son trail très couru pour marquer cette 15e édition, fait la paire avec le Marché de Noël : ses chalets seront ouverts dès 10 h à la place du Marché. Outre les animations musicales, shows et déambulations seront proposés par Circo Bello.

Et si après avoir couru ou encouragé les participant·e·s vous avez encore envie de bouger, de fêter, de partager, une silent party se tiendra sur la place du Marché dès 22 h.

Pascal Gevisier : « On part sur mon pas de porte ! »

Spécialiste de l’ultra-trail, qu’il a bouclé deux fois, le Loclois Pascal Gevisiez va prendre part à un départ particulier pour lui demain : le coup d’envoi du trail sera tracé quasiment devant sa porte ! À 54 ans, il se réjouit de parcourir les 18,53 km (réd : l’année de création de Tissot) reliant La Mère Commune à La Métropole horlogère. Et pourquoi pas faire le doublé, puisqu’il s’élancera aussi pour la Corrida dans le damier Unesco à 18 h. Interview.

– Qui êtes-vous ?
– Je suis un coureur autodidacte et amateur depuis vingt-cinq ans. Je n’ai ni coach, ni physio attitré. Juste mon épouse qui est un peu mon garde-fou. J’ai commencé par des petites courses de route et de montagne avant de m’intéresser au trail. Avec les copains, on essaye toujours de changer de registre de course. La plus longue que j’ai parcourue faisait 360 km à l’occasion du Swiss Peaks Trail que j’ai effectué à deux reprises.

– À côté de ces 360 km, la Trotteuse-Tissot c’est quoi ?
– Tout le monde pense que c’est moins dur, mais pour moi toutes les courses sont difficiles. Lorsqu’on fait de longues distances, on a tendance à perdre de la vitesse. Et avec l’âge, c’est une double peine. Donc, je ne suis pas très rapide. Mais je dois en disputer des plus courtes pour garder le peu de vitesse qui me reste.

– Le trac de représenter Le Locle ?
– Non, je pars de l’idée de courir le plus vite possible. Après, une course reste une course. On le fait pour être le 1er à franchir la ligne d’arrivée. Mais il n’y a pas de nervosité.

– Enfant du Locle et crack du trail : vous êtes dans vos éléments !
– C’est un peu chez moi oui. Le départ est donné pour ainsi dire devant ma maison. Je connais bien le coin.

– Le trait d’union des villes du Ô ?
– J’ai toujours trouvé que c’était une bonne idée de faire cette course. Pour le sport mais aussi pour que les gens se réunissent. Oui, c’est un joli trait d’union entre les deux villes, autrement que par la H20 !

– La reconnaissance du tracé ?
– C’est un joli parcours. On a de beaux points de vue sur La Chaux-de-Fonds qu’on n’avait pas avant. Il faudra faire attention à ne pas partir trop vite, gérer la montée vers le parcours Vita. Je me réjouis de voir si les premiers proposent une belle bagarre.

– Vos objectifs pour cette course ?
– J’espère faire un peu moins d’1 h 40. Je ne serai pas dans le scratch de sûr ! Mais pourquoi pas faire un top 10 dans ma catégorie ? Il y a des coureurs, dont d’autres Loclois,
qui sont bien plus forts que moi.

– Que peut-on vous souhaiter ?
– L’objectif c’est le Swiss Peaks l’année prochaine. J’espère ne pas être blessé et arriver à trouver un bon compromis entre la famille, le travail et les entraînements pour préparer cette course.

Alireza Baheri

 

Pascal Gevisier, deux Swiss Peaks 360 km à son compteur (photo), a hâte de s’élancer devant sa porte. (dr)

 

Fans de La Trotteuse-Tissot et supportrices du Ô, les lycéennes Zélie, Clara, Aurelia, Camille et Zoé avaient pris la pose dans la bonne humeur en 2022 après leur course des Pères Noël. Seront-elles au départ cette année ? (gs)
Fans de La Trotteuse-Tissot et supportrices du Ô, les lycéennes Zélie, Clara, Aurelia, Camille et Zoé avaient pris la pose dans la bonne humeur en 2022 après leur course des Pères Noël. Seront-elles au départ cette année ? (gs)

Pascal Gevisier : « On part sur mon pas de porte ! »

Spécialiste de l’ultra-trail, qu’il a bouclé deux fois, le Loclois Pascal Gevisiez va prendre part à un départ particulier pour lui demain : le coup d’envoi du trail sera tracé quasiment devant sa porte ! À 54 ans, il se réjouit de parcourir les 18,53 km (réd : l’année de création de Tissot) reliant La Mère Commune à La Métropole horlogère. Et pourquoi pas faire le doublé, puisqu’il s’élancera aussi pour la Corrida dans le damier Unesco à 18 h. Interview.

– Qui êtes-vous ?
– Je suis un coureur autodidacte et amateur depuis vingt-cinq ans. Je n’ai ni coach, ni physio attitré. Juste mon épouse qui est un peu mon garde-fou. J’ai commencé par des petites courses de route et de montagne avant de m’intéresser au trail. Avec les copains, on essaye toujours de changer de registre de course. La plus longue que j’ai parcourue faisait 360 km à l’occasion du Swiss Peaks Trail que j’ai effectué à deux reprises.

– À côté de ces 360 km, la Trotteuse-Tissot c’est quoi ?
– Tout le monde pense que c’est moins dur, mais pour moi toutes les courses sont difficiles. Lorsqu’on fait de longues distances, on a tendance à perdre de la vitesse. Et avec l’âge, c’est une double peine. Donc, je ne suis pas très rapide. Mais je dois en disputer des plus courtes pour garder le peu de vitesse qui me reste.

– Le trac de représenter Le Locle ?
– Non, je pars de l’idée de courir le plus vite possible. Après, une course reste une course. On le fait pour être le 1er à franchir la ligne d’arrivée. Mais il n’y a pas de nervosité.

– Enfant du Locle et crack du trail : vous êtes dans vos éléments !
– C’est un peu chez moi oui. Le départ est donné pour ainsi dire devant ma maison. Je connais bien le coin.

– Le trait d’union des villes du Ô ?
– J’ai toujours trouvé que c’était une bonne idée de faire cette course. Pour le sport mais aussi pour que les gens se réunissent. Oui, c’est un joli trait d’union entre les deux villes, autrement que par la H20 !

– La reconnaissance du tracé ?
– C’est un joli parcours. On a de beaux points de vue sur La Chaux-de-Fonds qu’on n’avait pas avant. Il faudra faire attention à ne pas partir trop vite, gérer la montée vers le parcours Vita. Je me réjouis de voir si les premiers proposent une belle bagarre.

– Vos objectifs pour cette course ?
– J’espère faire un peu moins d’1 h 40. Je ne serai pas dans le scratch de sûr ! Mais pourquoi pas faire un top 10 dans ma catégorie ? Il y a des coureurs, dont d’autres Loclois,
qui sont bien plus forts que moi.

– Que peut-on vous souhaiter ?
– L’objectif c’est le Swiss Peaks l’année prochaine. J’espère ne pas être blessé et arriver à trouver un bon compromis entre la famille, le travail et les entraînements pour préparer cette course.

Alireza Baheri

 

Pascal Gevisier, deux Swiss Peaks 360 km à son compteur (photo), a hâte de s’élancer devant sa porte. (dr)

 

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