Quand le roi de Prusse venait au Locle

Caroline Calame
Conservatrice des Moulins Souterrains

Entre 1707 et 1848, la Principauté de Neuchâtel appartient à la Prusse. Pendant cet épisode, les souverains viennent à plusieurs reprises visiter leurs « sujets ». Ainsi, le 24 septembre 1842, le roi et la reine de Prusse entrent dans la Principauté. Ils passent la journée du 25 à Neuchâtel, celle du 26 au Val-de-Travers et le 27, le roi et la reine quittent le chef-lieu pour gagner Le Locle et Les Brenets. Le roi se rend seul dans ce dernier village. À son retour au Locle, il est accueilli par une illumination. Ce fronton, fait d’une toile transparente, est certainement éclairé par l’arrière à cette occasion (lire encadré).

La Loge maçonnique donne ce fronton au Musée d’histoire du Locle en 1910. Il est exposé en 1911 dans le « nouveau » Musée d’histoire, qui se tient alors dans le bâtiment de l’actuel Musée des Beaux-Arts. Il se trouve aujourd’hui aux Moulins souterrains avec les collections historiques.

Un accueil illuminé

Lorsqu’il rentre d’une visite aux Brenets, au soir du 27 septembre 1842, le roi de Prusse est accueilli au Locle par une illumination. Parmi les décorations lumineuses, se trouve un fronton fait d’une toile montée sur un châssis de bois. Il est orné de la couronne et des initiales des souverains, Frédéric-Guillaume IV et Elisabeth-Louise. Il porte aussi, en bas, le timbre « Orient du Locle » de la Loge maçonnique locloise, fondée en 1774. Il est probable que Frédéric-Guillaume IV était franc-maçon, comme l’était déjà le Grand Frédéric.

Un accueil illuminé

Lorsqu’il rentre d’une visite aux Brenets, au soir du 27 septembre 1842, le roi de Prusse est accueilli au Locle par une illumination. Parmi les décorations lumineuses, se trouve un fronton fait d’une toile montée sur un châssis de bois. Il est orné de la couronne et des initiales des souverains, Frédéric-Guillaume IV et Elisabeth-Louise. Il porte aussi, en bas, le timbre « Orient du Locle » de la Loge maçonnique locloise, fondée en 1774. Il est probable que Frédéric-Guillaume IV était franc-maçon, comme l’était déjà le Grand Frédéric.

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