Pourquoi je suis parti vivre du hockey au Canada

Léo Braillard
Hockeyeur professionnel au Hurricanes de Lethbridge

Partir à 17 ans au Canada, pour y vivre du hockey, n’a pas été une décision facile. Mais je ne voulais pas avoir de regret. Après deux ans, ça se passe plutôt bien.

Quand je jouais pour le HC Bienne, je rentrais le week-end. Là, c’est plus compliqué ! Parfois, j’aimerais retrouver mes proches, même si j’ai la chance d’avoir eu deux bonnes familles d’accueil et des bons amis. On se retrouve l’été. Il y a peu j’ai pu rentrer quelques jours en Suisse. Et puis on a de bons abonnements pour passer des coups de fils !

J’ai commencé à Shawinigan au Québec puis j’ai été transféré aux Hurricanes de Lethbridge après huit matches. Un gros changement, aussi de passer du français au Québec à l’anglais… que j’ai dû apprendre. Autre point positif, j’ai eu plus de temps de jeu et de responsabilité offensive. D’ailleurs, je marque plus de buts.

Le coach a vraiment confiance en moi, sans que je ressente trop de pression. J’entre sur la glace et je joue mon jeu ! Et s’il faut corriger quelque chose, il me le fait savoir.
Mon rêve, c’est bien sûr la NHL, comme tous les joueurs. Je suis plus que jamais motivé, je me lève le matin en me disant que je vais tout donner à chaque entraînement. Parfois, tu ne remarques pas tout de suite le travail qui paie.

Ainsi, avoir fait partie de l’équipe de Suisse des moins de 20 ans aux mondiaux de Suède du 26 décembre au 5 janvier, c’est un incroyable accomplissement. Une sacrée fierté même !

Si les portes de la NHL ne s’ouvrent pas, je pense revenir en Suisse en National League. Pouvoir jouer un jour avec le HCC, ce serait génial. Je suis fan des Abeilles depuis tout petit. C’est aussi un rêve de jouer aux Mélèzes. On verra ça !

 

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