Vous connaissez le syndrome de la page blanche ? C’est exactement ce qu’il s’est passé lorsque j’ai commencé à écrire cette tribune. Mais l’écoute de mon cœur a été le catalyseur qui a permis mon émergence spontanée.
Samedi 27 janvier, je me suis donné le défi de courir de La Chaux-de-Fonds à Neuchâtel. Un challenge qui pour moi était une pure résilience. Je me rappelle encore de cet adolescent incapable de courir plus de cinq minutes dû à son obésité. Cette course n’est pas dépourvue de sens : elle requiert une dose de folie et d’inconfort seulement. Le sport résonne en moi comme une forme d’amélioration quotidienne. Il m’a fait comprendre l’importance du développement personnel et m’a fait prendre conscience de l’impact qu’il peut avoir sur notre environnement.
« Lorsque nous transcendons ce que nous avions imaginé pouvoir être possible, lorsque nous repoussons nos limites, nous devenons meilleur alors notre lumière se réfléchit sur tous les murs que ces gens ont bâtis autour d’eux. Votre lumière les amène à voir les contours de leur propre prison », écrit David Goggins (2023).
Nous vivons dans un monde où nous n’osons plus nous dépasser, nous faire peur ou bien accepter d’échouer. C’est pourtant cela qui nous mène à apprendre davantage sur nous-même. L’échec n’est pas une fatalité.
Je clôturerai de manière brève : « À travers l’ardeur du sport, je m’améliore de jour en jour en tant que personne. Vainqueur de moments difficiles où l’inspiration court. Tel un athlète du verbe, j’ai apprivoisé la page blanche, sous les pas assurés de ma plume qui s’épanche. »