« Nous avons voulu vivre ces moments avant que nos enfants aillent à l’école »

Giovanni Sammali

Tour du monde en famille : Brian Jurt et Stéphanie Coelho ont osé partir avec des tout petits. Premier pointage, après l’Australie et Hawaï. Et à les entendre, ce début de périple, c’est… (presque) que du bonheur !

Leur tour du monde a commencé il y a deux mois et demi. Alors qu’ils ont déjà visité l’Australie et Hawaï, c’est le moment de faire un premier point avec cette famille globe-trotteuse. Brian, Chaux-de-Fonnier, et Stéphanie, Yverdonnoise, ont osé partir avec deux enfants en bas âge, Juliàn, trois ans et demi, et Livia, 17 mois. « Depuis le 1er décembre, nous nous trimbalons dans les aéroports avec poussette et pousse-pousse. On est un spectacle à nous tout seuls. Mais pour le moment, ce n’est que du bonheur », lancent ces parents bourlingueurs.

Le déclic, pour ce couple passionné de voyage, a été l’arrivée de l’école. « En août prochain, Julien fera sa première rentrée. Nous ne voulions pas planifier notre voyage quand il faudrait « faire l’école à la maison ».

En septante-cinq jours, pas une galère ? « Heu… On ne va pas vous dire que tout est facile et parfait (rires au bout du fil). Gérer le sommeil des enfants avec le jet lag, pas évident. On est passé de + 6 à Bangkok à + 10 à Sydney, et enfin – 11 à Hawaï. Et on a passé une nuit à l’hôpital pour une gastro d’un des petits. »

Le message qu’ils aimeraient faire passer en partageant leur aventure ? « On a senti un peu de ré

sistance et de désapprobation quand nous parlions de notre projet. Mon père a paniqué à l’idée qu’on allait nous kidnapper nos enfants, glisse Stéphanie. On veut montrer que c’est possible. Tout n’est pas simple, mais d’un autre côté, la présence des enfants facilite bien des choses et le regard des gens est à notre avis plus bienveillant. »

À la question de savoir si des enfants si jeunes garderont des souvenirs de cette aventure, le couple répond d’une seule voix. « Ce qui est génial, c’est tout ce qu’on vit et partage ensemble, en continu. En terme de comportement, d’ouverture, de curiosité, ces moments sont une formidable école, même pour des tout petits. »

Côté itinéraire, il s’agit aussi de veiller à limiter plus encore les risques. « On a élaboré un itinéraire estival pour essayer d’être toujours au chaud. On a dû renoncer à la côte est de l’Australie en raison d’un cyclone. Et puis nous avions prévu l’Équateur, mais au vu des tensions dans le pays, on a déjà décidé d’y renoncer. »

La suite de leur tour du monde ? Cap sur Los Angeles, l’Amérique centrale, l’Amérique du sud… « D’abord, tout n’est pas fixé, on se laisse la chance d’avancer un peu à l’impro. Et on ne veut pas trop en dire : on a du retard dans nos publications sur notre compte Instagram et on veut que les gens qui nous suivent aient la primeur ! »

Rendez-vous dans deux mois pour la suite du récit !

instagram.com/nous_aux_4_coins_du_monde/

 

 

 

 

« Je continue de travailler. À distance ! »

Stéphanie, qui travaille dans le domaine des ressources humaines est en pause professionelle et reprendra son travail à son retour. Brian Jurt est fiscaliste. Dans un cabinet d’avocats de Lausanne. Le Covid a montré que le télétravail est possible et cela a pesé dans la balance. « Nous avons trouvé un accord. En m’engageant à assurer 40 % de mon activité à distance, j’ai pu garder mon job, que je reprendrai à notre retour. Il y a eu une semaine spéciale, où j’ai dû exercer un équivalent de 100 % pour un cas complexe de restructuration d’entreprise, mais avec bonheur : on mesure chaque jour la chance qu’on a de pouvoir vivre cette expérience ! »

Concernant le budget de leur huit mois autour du globe, pas de secret : il va se situer entre 60 000 et 80 000 francs suisses. Financé en partie par l’activité partielle réalisée à distance. Mais côté coût, tout dépend des choix de transports, de pays et d’activités retenues. Lire encadrés ci-dessous !

Le budget ? Très variable selon le parcours

Le coût d’un tour du monde dépend de l’itinéraire choisi. Celui-ci impacte directement le prix du billet d’avion, pour la partie aérienne des déplacements. OneWorld propose deux options, selon le nombre de continents ou la distance parcourue. La palette va de 2100 euros pour trois continents ou 26 000 miles à 3 300 euros pour six continents ou 36 000 miles.

Sur le site de StarAlliance, l’autre grand groupe offrant des parcours planétaires, on peut aussi simuler son tour du globe. Attention, placer les escales de ses rêves fait vite grimper la facture. Et il y a des règles contraignantes (au moins un vol transatlantique, etc.) Et si vous voulez entrecouper votre tracé d’une portion fluviale ou maritime, ou d’une traversée en bus (le réseau en Amérique du Sud est impressionnant), l’exercice vous prendra facilement une longue, mais grisante soirée. Ensuite, gare au coût de la vie. Il bondit d’une vingtaine d’euros par jour pour l’Inde, le Nicaragua, le Cambodge ou le Myanmar, à 60 euros par jour au Japon et en Nouvelle Zélande, et jusqu’à 90 euros pour Tahiti et plus encore en Norvège. Oui, certains choix permettent de réduire la facture… ou de la faire exploser.

La nature des activités choisies dans les pays visités, selon que vous optiez pour la randonnée ou le vol en hélicoptère, les fonds sous-marins en masque et tuba ou en plongée complète, ont aussi une grosse influence, tout comme le ravitaillement ou l’hébergement, selon que vous exigiez des trois étoiles et plus et de bonnes tables, ou des nuits chez l’habitant et le pic-nic !
Ajoutez le prix des vaccins et des visas, et vous aurez une idée du montant d’économies à réunir pour vous lancer. À la louche, une famille avec deux enfants peut se lancer pour un an à partir de 40 000.- pour une variante avec pays abordables et style backpackers (sac à dos) plutôt que valise à roulette. Avec un bas de laine entre 50 000 et 80 000 francs, il est possible de bourlinguer douze mois.

Cher ? Pas en regard des commentaires qu’on peut lire sur les sites et blogs des familles globetrotteuses. Elles sont unanimes : l’expérience n’a pas de prix.

 

Simuler votre tour du monde !

Sur les sites de OneWorld et Star Alliance notamment, il est possible de simuler le tour du monde de ses rêves et de voir combien coûterait le billet relatif. Si vous voulez vous rêver un moment en globe-trotteur·euse, n’hésitez pas. Attention : vous pourriez craquer et passer à l’acte ! rtw.oneworld.com/rtw/

 

L’AVENTURE D’UNE FAMILLE GLOBE-TROTTEUSE – Le Chaux-de-Fonnier Brian Jurt et sa compagne yverdonnoise Stéphanie sont partis depuis septante-cinq jours ! Avec leurs enfants de 17 mois et 3 ans et demi. Un défi, pas seulement en logistique poussettes. « Tout n’est pas simple, mais on vit des moments de bonheur total. »
L’AVENTURE D’UNE FAMILLE GLOBE-TROTTEUSE – Le Chaux-de-Fonnier Brian Jurt et sa compagne yverdonnoise Stéphanie sont partis depuis septante-cinq jours ! Avec leurs enfants de 17 mois et 3 ans et demi. Un défi, pas seulement en logistique poussettes. « Tout n’est pas simple, mais on vit des moments de bonheur total. »

« Je continue de travailler. À distance ! »

Stéphanie, qui travaille dans le domaine des ressources humaines est en pause professionelle et reprendra son travail à son retour. Brian Jurt est fiscaliste. Dans un cabinet d’avocats de Lausanne. Le Covid a montré que le télétravail est possible et cela a pesé dans la balance. « Nous avons trouvé un accord. En m’engageant à assurer 40 % de mon activité à distance, j’ai pu garder mon job, que je reprendrai à notre retour. Il y a eu une semaine spéciale, où j’ai dû exercer un équivalent de 100 % pour un cas complexe de restructuration d’entreprise, mais avec bonheur : on mesure chaque jour la chance qu’on a de pouvoir vivre cette expérience ! »

Concernant le budget de leur huit mois autour du globe, pas de secret : il va se situer entre 60 000 et 80 000 francs suisses. Financé en partie par l’activité partielle réalisée à distance. Mais côté coût, tout dépend des choix de transports, de pays et d’activités retenues. Lire encadrés ci-dessous !

Le budget ? Très variable selon le parcours

Le coût d’un tour du monde dépend de l’itinéraire choisi. Celui-ci impacte directement le prix du billet d’avion, pour la partie aérienne des déplacements. OneWorld propose deux options, selon le nombre de continents ou la distance parcourue. La palette va de 2100 euros pour trois continents ou 26 000 miles à 3 300 euros pour six continents ou 36 000 miles.

Sur le site de StarAlliance, l’autre grand groupe offrant des parcours planétaires, on peut aussi simuler son tour du globe. Attention, placer les escales de ses rêves fait vite grimper la facture. Et il y a des règles contraignantes (au moins un vol transatlantique, etc.) Et si vous voulez entrecouper votre tracé d’une portion fluviale ou maritime, ou d’une traversée en bus (le réseau en Amérique du Sud est impressionnant), l’exercice vous prendra facilement une longue, mais grisante soirée. Ensuite, gare au coût de la vie. Il bondit d’une vingtaine d’euros par jour pour l’Inde, le Nicaragua, le Cambodge ou le Myanmar, à 60 euros par jour au Japon et en Nouvelle Zélande, et jusqu’à 90 euros pour Tahiti et plus encore en Norvège. Oui, certains choix permettent de réduire la facture… ou de la faire exploser.

La nature des activités choisies dans les pays visités, selon que vous optiez pour la randonnée ou le vol en hélicoptère, les fonds sous-marins en masque et tuba ou en plongée complète, ont aussi une grosse influence, tout comme le ravitaillement ou l’hébergement, selon que vous exigiez des trois étoiles et plus et de bonnes tables, ou des nuits chez l’habitant et le pic-nic !
Ajoutez le prix des vaccins et des visas, et vous aurez une idée du montant d’économies à réunir pour vous lancer. À la louche, une famille avec deux enfants peut se lancer pour un an à partir de 40 000.- pour une variante avec pays abordables et style backpackers (sac à dos) plutôt que valise à roulette. Avec un bas de laine entre 50 000 et 80 000 francs, il est possible de bourlinguer douze mois.

Cher ? Pas en regard des commentaires qu’on peut lire sur les sites et blogs des familles globetrotteuses. Elles sont unanimes : l’expérience n’a pas de prix.

 

Simuler votre tour du monde !

Sur les sites de OneWorld et Star Alliance notamment, il est possible de simuler le tour du monde de ses rêves et de voir combien coûterait le billet relatif. Si vous voulez vous rêver un moment en globe-trotteur·euse, n’hésitez pas. Attention : vous pourriez craquer et passer à l’acte ! rtw.oneworld.com/rtw/

 

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